mardi 2 septembre 2025

Edmond de Coussemaker, compositeur

 C'est un aspect méconnu, voire oublié, du collecteur flamand.


Ces œuvres remises au jour il y a quelques années par le ténor D. Top, lors d'une conférence (ICI) et par la publication d'un CD, édité par le Comité Flamand de France à l'occasion du 150e anniversaire de sa naissance le 10 avril 1853, avec la participation de Maryse Collache (soprano) et Eric Hénon (piano)
Le CD est toujours disponible sur les sites de vente en ligne (ICI), avec une nouvelle jaquette, mais sans le livret qui comporte pourtant des informations intéressantes.


En complément, j'ai pu identifier quelques dédicataires :

Ma Vocation, paroles de Pierre-Jean de Béranger
dédiée à Mlle Emilie Pinquet
Emilie Pinquet (1807-1900) est la fille de Philippe (1780-1862) brasseur de Douai
 
La Captive,  poésie de Victor Hugo
dédiée à son ami Charles Choulet
C. Choulet (1805-1870) est un compositeur et chef d'orchestre né à Lille et mort à Douai

collection personnelle

Amour et Patrie, paroles de Paul de Kock
dédiées à Mme Morel-Agie
Albertine Sophie Agie (1808-1833) est l'épouse de Jean-Baptiste Morel (1806-1868) président du tribunal de Dunkerque
 
La Rêverie, paroles de Pierre-Jean de Béranger
dédiée à son ami Auguste Duhamel
 
L'éducation des demoiselles, paroles de Pierre-Jean de Béranger
dédiée à son ami Numa Grar
Louis Numa Grar (1807-1857) est raffineur de sucre à Valenciennes. Son père Alexandre (1767-1841) est juge au tribunal civil de cette ville
 
Les Rossignols, paroles de Pierre-Jean de Béranger
dédiée à Mlle Emilie Pinquet, voir ci-dessus
 
Celle que j'aime, paroles de ***
dédiées à son ami Auguste Duhamel

Adieux de l'Hôtesse arabe, poésie de Victor Hugo
dédiée à son ami Charles Cousin

Le Sénateur, paroles de Pierre-Jean de Béranger
dédiée à son ami Auguste Duhamel

Il n'est plus là, paroles de Paul de Kock
dédiée à Mlle Adèle Debuscher

Le Retour, paroles de Paul de Kock
dédiée à Mlle Céline Devinck

L'aveugle, paroles de Mme Amable Tastu
dédiée à Mme Herbout, née Gobrecht
Marie Reine Sophie Gobrecht (1803-1883), née à Cassel, est l'épouse de Joseph Herbout (1797-1880), né à Watten, il est avocat à Saint Omer
 
collection personnelle



extrait du livret


mardi 19 août 2025

Marie Grauette – Musique et Chants Traditionnels d'Artois – 1978

mise à jour 18/2/2016
mise à jour le 19/8/2025 : ajout d'une photo de Gérard Delassus




Gaby Delasus : « Nous avions à peine 18 ans quand Roland, Alain et moi nous chantions, à Lillers en nous baladant, les grands standards du folk américain que nous avait révélés Mimi, la sœur de Roland et Alain avec les 33t de Pete Seeger et des Weavers ; seul Roland Delassus jouait d'un instrument (guitare).
En 1967 je fais une rencontre décisive pendant mon service militaire, Alain Breitenbach, dont la voix, le jeu de guitare et le répertoire me stupéfient littéralement dès la première écoute dans la piaule (blues noir américain de Big Bill Broonzy, Sonny Terry, Brownie McGee, Jesse Fuller, etc...) Bob Dylan, L.Cohen, Phil Ochs, Tom Paxton, et la vague anglaise, Bert Jansch, John Renbourn, etc... Je contracte une superbe maladie : la furieuse envie d'apprendre ; il me donne mes premiers rudiments d'accord et m'apprend à chanter en jouant ; nous ferons d'ailleurs un bon bout de route ensemble sur les routes d'Europe à faire la manche avec guitares, sacs à dos, ami(e)s de passage, et vivre de petits boulots et faire de superbes rencontres (en ce qui me concerne mes pérégrinations dureront près de 2 ans).
A mon retour de ces voyages sur les routes, Roland me trouve l'opportunité d'un emploi sur la côte d'azur ; je vais y rester six ans puis aller vivre un an en Irlande en 1975 où je me passionne pour le violon ; à mon retour à Lillers fin 75, je retrouve mes ami(e)s lillérois, nous passons des soirées merveilleuses où ils apprécient (je pense) ma reconversion vers la musique et la chanson traditionnelles françaises, virus contracté à Cannes grâce aux rencontres avec les gars du Folk-Club du Pont-Vieux à Nice (Patrick Vaillant, Doc et Phil, et d'autres) et à la MJC de Cannes où je suis employé et où je crée le Folk-Club de la MJC (nous accueillons le studio mobile d'enregistrement de "Chant du Monde" pour l'enregistrement dans notre MJC du PREMIER 33t consacré au folk français "Gabriel Valse", dans lequel je fais, avec d'autres, les réponses dans les chants collectifs.

Alors dans ces retrouvailles à Lillers, jaillit l'idée généreuse des 4 couples (je suis le seul célibataire à l'époque) Roland et Marcelle, Alain et Gilberte (tous des Delassus), Robert et Claude Henneton, Jean-Yves et Edith Vincent, pourquoi ne pas créer des ateliers au Local-Club du Brûle à Lillers et apprendre quelques instruments ; c'est ainsi que je diffuse ce que je peux apprendre et donner à mes amis : des chansons, des musiques, des notions de jeu sur le dulcimer et la guitare, tout va aller très vite étant donné le fort degré d'investissement et le progrès rapide de chacun. Très rapidement le groupe Marie-Grauette se forme et va commencer à se produire ; un an plus tard nous sommes sollicités pour réaliser un 33t pour lequel nous acceptons le total bénévolat contre la fourniture d’une dizaine de disque et quelques centaines de cassettes audio que nous distribuons dans les écoles de 25 communes rurales du Bas-Pays.
Le disque a été édité en 500 ou 1000 exemplaires (pas sûr), non vendu dans le commerce, la Délégation au Tourisme l'offrait en cadeau à ses partenaires lors de congrès, salons, séminaires en France et pays avoisinants. Voilà un peu notre histoire, ce groupe a précédé la création de Chantefoire
»

Merci à Gaby de m'avoir fournit cet enregistrement rare, ainsi que d'autres de Chantefoire, plus rares encore, qui suivront.

01-Les tondeurs*
02-La fête d'Arras
03-Tiens, tiens, tiens
04-Oh ma mère
05-A Graincourt
06-Lève toi donc belle
07-Hier su'l minuit
08-Noël
09-En revenant de la Lorraine
10-Marion
11-La fillette au moulin
12-Un grand marchand d'oignons
13-Tros belles paires ed' marrones
14-Berlibinbin


Claude Henneton : épinette, dulcimer
Gilberte Delassus : épinette, dulcimer
Marcelle Delassus : épinette, dulcimer
Edith Vincent : flûte à bec, cromorne
Alain Delassus : contrebasse, flûte à bec, cornemuse
Jean-Yves Vincent : accordéon chromatique
Robert Henneton : percussions
Gaby Delassus : violon, cistre, cabrette
Roland Delassus : accordéon diatonique, vielle à roue
Patrick Delaval : illustrations de la plaquette

Enregistré en 1978 à l'École Normale d'Arras à la demande de la Délégation Régionale au Tourisme Nord-Pas-de-Calais
Preneur de son : Gérard Delassus (premier preneur de son au château d’Hérouville de Michel Magne)


Téléchargez ici fichier actualisé
348 téléchargements au 1/6/1013
pour les premiers qui ont téléchargé les fichiers manquants sont ici



Les Tondeurs

*une étude sur l'origine et le contexte de cette chanson sur le site de Coeremieu

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Merci encore à Gaby pour ces deux documents








dimanche 17 août 2025

Une expérience d'animation : la MJC de Rosendael 1972-1976

 

M.J.C. de Rosendael, 1975, photo X

J.-L. MONTAGUT : Lorsque j’arrivai à Dunkerque en 1972, le 15 février très exactement, à 24 ans, jeune ingénieur des mines, frais émoulu de l’École, j’étais surtout enthousiasmé par l'expérience du démarrage de l'aciérie d'Usinor, dont la presse parlait tant à l’époque. On nous logeait alors à Rosendael. Nous sortions de trois années à Paris particulièrement animées, avec mai 68 pour commencer. Les 3 années suivantes nous avons participé à l'éclosion du mouvement folk, avec notamment les fameuses hootenannies de Lionel Rocheman au Centre Américain, 261 boulevard Raspail.
Il faut expliquer un peu de quoi il s’agit car la suite intéressera Rosendael. Tous les mardis soirs, se tenait une animation un peu particulière pour l’époque, en plein Paris, de « type américain », genre soirée chants autour du feu. L’idée venait du déjà légendaire folkeux traditionnel Pete Seeger, qui avait d'ailleurs sorti un disque sous ce titre « étrange » : hootenannies : le principe est de faire participer activement le public, à la différence des spectacles habituels où l’on vient écouter passivement. Mais cela allait bien plus loin : le principe était simple, les participants payaient un prix modique (autour de trois francs si je me rappelle bien) seuls les artistes qui désiraient passer ne payaient pas. Ils se mêlaient au public, et sortaient des rangs lorsque c'était leur tour de se produire à l’appel du grand organisateur. Cela créait une ambiance très amicale, très décontractée entre les gens. De plus les artistes, à l'époque très peu connus, sortaient de la traditionnelle barrière des loges d’artistes professionnels de l'époque, qui les rendaient très difficile à aborder. La présentation était faite par l’inamovible et truculent moustachu Lionel Rocheman, lui-même chanteur yiddish et conteur d'histoire qui en poussait une de temps à autre. C’était le plus âgé de la bande. L'appel se faisait à la criée, à partir d'un petit papier qu'il avait entre les mains et les groupes se succédaient à la cadence d’un morceau par artistes, un deuxième pouvait être prévu pendant la deuxième partie. Cela donnait des spectacles très variés et imprévisibles, les artistes couvrants différents domaines, y compris la poésie, avec bien sûr une place prépondérante pour la musique, et notamment la musique américaine. Mais le folklore français y trouva aussi un terrain très favorable : finalement, ce foyer fut l'incubateur de futurs talents, un peu comme le Golf Drouot pour le rock quelques années plus tôt. On pouvait y côtoyer (sans le savoir d’ailleurs) des inconnus pour l'époque, notamment Alain Cochevelou (Alan Stivell), Steve Waring au banjo et Roger Mason à la guitare et aux cuillères (j’assistai à la création de la chanson des grenouilles), un couple célèbre à l’époque Pat Woods et Kathy Lowe, ainsi que le chanteur et artiste vietnamien Tran Quang Hai. On y trouve aussi Catherine Perrier souvent avec John Wright, un certain guitariste nommé Dadi Marcel, quelques groupes de Bluegrass comme les National Pigs ou le Fifteen String Band. Ce furent aussi les débuts de Malicorne, ou Pierre Bensusan et plus tard Maxime Le Forestier. Ces gens-là jouaient en acoustique pur, devant le public à quelques mètres, à porté de la main ; la salle était petite et ne comportait pas de scène. Évidemment, la plupart de ceux qui sortirent connurent de grands destins par la suite. À une époque, plus tardive il y eut concurrence avec le Centre Américain de la rue du Dragon, où l'on pouvait voir surtout des américains purs et durs, comme Mary Rhoads et son dulcimer des Appalaches. Un autre club analogue, le TMS, naquit dans la foulée. Mais combien d'autres musiciens, guitaristes, banjoïstes de grand talent ne passèrent qu'une fois épisodiquement et s’évaporèrent dans l'inconnu ?
Sortant de cette effervescence, il me fut difficile de supporter longtemps le vide culturel de Dunkerque malgré ses trois maisons des jeunes : Dunkerque, Malo-les-Bains, Rosendael, à la gestion traditionnelle et ronronnante. Habitant Rosendael, très proche de la MJC, le contact fut le premier. Mais le directeur de l'époque manquait vraiment de dynamisme. Seule musique pour la ville, une timide activité guitare animée par François Carton se tenait à Malo-les-Bains. Mais cela restait traditionnel et peu motivant. Il fallait à tout prix faire quelque chose, car la vie Dunkerquoise et les nuits de cette époque manquait réellement d’animation. Surtout quand on ne disposait pas d'automobiles comme ce fut mon cas au départ.
 
la suite :
 

mardi 12 août 2025

Radio Uylenspiegel


mise à jour le 12/8/2025 ajout d'un article de la VdN
mise à jour le 2/9/2023 ajout d'une photo
mise à jour le 3/3/2022 ajout d'une vidéo
mise à jour le 4/4/2018 ajout vidéo Radio Uilenspiegel/Anvers
page créée ? 

en 1978, les débuts sur 102 Mhz au temps des radios libres




Le premier janvier 1978, c'est la première émission depuis l’église de Cassel, y participent : Jacqueline et Jean-Rémy Bève, et Maryse et Pascal Vanbremeersch. Le matériel est caché aux regards des visiteurs derrière un rideau et sous la "protection" de Notre-Dame de la Crypte, la réception est très bonne malgré la faible puissance de l’émetteur.
Le dimanche suivant a lieu la deuxième émission, avec la participation de Pierre Vandevoorde (dit Keuntje) de Steenvoorde qui apporte sa connaissance et sa pratique du flamand. Même réussite, malgré le brouillage intensif.




La semaine suivante Pascal entre en contact avec moi. Il recherche la possibilité de diffuser sur Dunkerque. J’accepte de participer et je trouve une chaumière, située à Quaedypre, idéalement située sur la "falaise" de l’ancien trait de côte, au delà de Bergues, en surplomb de la plaine de la Flandre Maritime.
L’émission du 15 janvier se passe sans problème, pendant la diffusion je suis retourné chez moi chercher un appareil photo pour immortaliser ce moment historique, mais durant mon absence il y a eu des visiteurs à la chaumière. Je gare ma voiture dans le chemin de terre, je fais quelques photos dans le grenier où est placé l’émetteur. Quand je sors j’aperçois une fourgonnette qui bloque le chemin, m’empêchant de partir, je comprends vite ce qui se passe, le camion gonio a pu facilement repérer le lieu d’émission vu le peu de densité d’habitation et ils ont posé une souricière avec l’aide des techniciens de T.D.F. Peu après les gendarmes de Bergues arrivent et m’emmènent pour un interrogatoire, c’est la première saisie de la radio.

séance de studio avec Pascal Vanbremeersch,
Jean-Paul Sepieter et Keuntje
© photos B. DOM de Mortsel


Pour l'émission suivante, le 19 mars, le temps de trouver un nouvel émetteur, je récidive. La diffusion se fait cette fois depuis mon appartement dans le centre ville de Dunkerque, précisément 36 rue du Maréchal-French, au premier étage. En ville, la triangulation est moins facile et comme les émissions ne durent qu’une demi heure, TDF n’a pas le temps de localiser l’émetteur.

l'émetteur sur la table
de la salle à manger, photo C.D.

J’ai conservé la cassette originale de cette émission. Puis une émission au grand jour est faite le 18 mai 1979 et qui se termine par une nouvelle saisie du matériel. Ce fut ma dernière participation, ensuite mon père a pris le relais.
 


Téléchargez la cassette ici
100 téléchargements au 1/6/2013

extrait


programme :
- le Carillon de Dunkerque, par Alfred et Kristien Den Ouden
- Nee’w we goan nus vlams ni laot’n, par Willem Vermandere
- Ali Alo, par le groupe Rum
- un texte sur l’abolition des monopoles d’état de la radio, par Jean-Paul Sepieter
- Anne-Marie Katrien, par le groupe ‘t Kliekske
- Al travaille à la filature par Marieke (version en concert, différente de celle qui est ici)
- annonce finale, par Pascal Vanbremeersch
- Laat de mensen dansen, par Wannes Van De Velde

La suite est dans la plaquette écrite, à chaud, par Pascal Vanbremeersch : Une radio libre en Flandre : Radio Uylenspiegel, éditée par Westhoek édition en 1979.
 
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une vidéo présentant la radio à travers le portrait de Bruno Lobert, réalisée par Alexandre Agnès-Rétaux
et la musique de Renaud Hibon (cornemuse) et Jérémie Congrega (guitare)




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En janvier 1975, Pascal Vanbremeersch a publié, dans sa revue Kanar, une série d'articles sur les premières radios pirates, dont un consacré à Radio Anvers qui émettait depuis un bateau nommé Uilenspiegel. Il n'y a pas  de hasard, je pense que cette radio a fortement inspiré le nom de la radio de Cassel.

vidéo hommage à Georges De Caluwé (1889-1962)


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La revue l'Abeille a publié un numéro très complet sur le thème de la radio régionale, on peut le télécharger ici

le site de l'Abeille
 
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On l'on apprend par la Voix du Nord que celui qui fournissait R.U. en émetteur F.M., surnommé Le Boss par Pascal  Christian Verwaerde, fondateur de Radio Campus, est originaire de Cappelle la Grande ! et qu'il a créé sa première "Radio Pirate" dans sa chambre dans les années soixante. Elle émettait à 5km et devait arroser tout le dunkerquois.


 


lundi 11 août 2025

Revue nord' spécial Simons

la revue est mise en ligne en accès conditionnel (3€ l'article)

 
 
 
Quel sens y a-t-il aujourd’hui pour la revue nord’ à revenir, plus de quarante ans après la disparition de Simons (1901-1979) et après le premier dossier que nous lui avions consacré en 1985, sur cet écrivain et artiste devenu aujourd’hui quasiment invisible dans le champ littéraire, la scène et les médias – et, plus grave encore peut-être, effacé de la culture populaire régionale nordiste ? Il en va d’abord de la fidélité de notre revue à sa mission de perpétuation de la mémoire des grands écrivains et artistes de notre région, vocation entendue au sens que le philosophe Emmanuel Levinas assignait à sa propre mission : « recevoir, célébrer, transmettre ». Toutefois, dans le cas de Simons, l’épreuve de remémoration tentée aujourd’hui avec de jeunes générations s’avère souvent cruelle : le nom de l’artiste, même (surtout !) précédé de son prénom, n’évoque absolument rien pour la quasi totalité des « moins de trente ans », y compris parmi ceux sollicités à Lille et dans ses environs, incapables de citer ne serait-ce qu’un domaine artistique dans lequel Simons s’est illustré – et a fortiori un titre d’œuvre. Prolongeant le crash test avec une partie du même public junior, volontaire et bienveillant, le visionnement proposé de plusieurs sketches télévisés de Simons parmi les plus fameux ne provoque, chez ces jeunes spectateurs qu’incompréhension (linguistique, d’abord), perplexité (polie), voire malaise (léger, surtout face à l’hilarité ou à l’émotion déclenchée au contraire chez les spectateurs seniors redécouvrant une scène-culte ou une répartie d’anthologie…). Pas de doute, l’œuvre de Simons pour la scène (radiophonique, cinématographique ou théâtrale) ne « parle » décidément plus au jeune public contemporain, pourtant friand des stand up d’humoristes… […]

Sommaire ICI
La suite ICI

samedi 9 août 2025

Jacques Yvart, quelques souvenirs

Histoires de chansons de mer
Radio Uylenspiegel

dans l'émission d'Antoine Quaghebeur l'Heure Maritime du 22 juillet 2025

ICI


Il évoque ses débuts de chanteur soliste, après les Bab's :
* Ses rencontres avec Michel Colleu et Bernard Cadoret, animateurs du Chasse-Marée
* Sa rencontre avec le capitaine Auguste Vandesande (1898-1984) à la bibliothèque de Vincennes, dont  une partie des entretiens qu'il a eu avec lui, sont publiés sur le disque du groupe de chanteuses Les Pirates
* Son retour à Dunkerque en 1981
* Ses rencontres avec Stan Hugill (1906-1992) et Patrick Denain qui seront invités au premier festival de chants de marins à Dunkerque et la fondation du groupe Blootland
* mais aussi cette découverte chez Fursy Verdoy, armateur à Gravelines, dans une vieille malle, de la chanson Louis Tavernier.
etc.
 

Les Pirates

 
Le nom du capitaine, écrit Van De Zande sur la pochette, est en fait Auguste VANDESANDE. Il est né à Coudekerque-Branche le 18 décembre 1898, et mort à Concarneau le 3 avril 1984. On sait qu'il fut lieutenant pour la compagnie Bordes à bord d'un quatre mats carré (lequel ?). Un rapport signale son action héroïque lors d'une attaque de sous-marin en 1917. ICI