jeudi 26 mai 2022

Cahier de chansons, Sidonie Derycke, 1883


J'ai retrouvé ce document dans une chemise cartonnée, conservée dans les dossiers de mon père, c'est la transcription d'un "Cahier de chansons commencé dans l'année 1883, par Sidonie DERYCKE, demeurant à Crombecque" qui provient de la collection de Robert ROSSEY de Nieuwpoort. Il a été continué par Ida VERMOORDE, que je n'ai pas pu identifier, ce patronyme est inconnu des bases de données, c'est sans doute une erreur de transcription. Il contient également un ou plusieurs poèmes de H. BUTAYE de Beveren lez Rousbrugge et deux chansons imprimées sur feuilles volantes, imprimées chez Lambin-Mathée à Ypres. Il est imprimé sur un papier-listing par une imprimante à aiguilles, ce qui le fait dater des années 1980.



Sidonie Romanie Derycke est née en 1849, elle épouse à Krombeke en 1890, François Rossey né à Alveringem en 1858. Ils ont eu un fils, Georges (1890-1962). Son mari décède en 1925 et Sidonie en 1940, informations relevées sur leur tombe au cimetière de Krombeke. Robert est très probablement son petit fils.




SOMMAIRE


Le Progrès 1er juillet 1906
source : Historische Kranten


jeudi 19 mai 2022

Souv'nirs d'un homme d'Douai, par Louis Dechristé

Louis Ferdinand DECHRISTÉ, né à Douai le 21 décembre 1816, mort à Douai le 12 février 1896, est le fils de Jacques Ignace, un Alsacien, né à Strasbourg, fils de François Joseph "gardien du trésor royal", et Catherine HUBER, tous les deux originaires d'Alsace.


volumes 1 et 2, 1857


volume 3,  1870






les autres publications de Louis Dechristé ICI

dimanche 15 mai 2022

Chanter le crime, par Jean François Maxou Heintzen

publié le 2/4/2022
mise à jour le 15/5/2022 ajout d'un lien vers France Musique

Vient de paraître le pavé tant attendu : 671 pages, abondamment illustré et préfacé par Jean Lebrun de France Culture.

La complainte criminelle – reproduite sur une feuille illustrée, ou « canard sanglant » – narrait un fait divers marquant sur un air connu. Après son âge d’or de 1870 à 1940, elle s’est effacée derrière la radio et la télévision. Écrite par des auteurs le plus souvent anonymes et interprétée à voix nue par ses colporteurs, elle exprimait l’horreur des crimes du temps pour mieux la mettre à distance.
Pionnier, l’ouvrage donne à lire, voir et entendre cette production populaire, foisonnante et méconnue. En même temps qu’il décrit son histoire, il éclaire d’un nouveau jour maintes affaires, oubliées ou non : Landru, Violette Nozière, Dreyfus, Stavisky… Et, à l’heure des réseaux sociaux, il donne à réfléchir sur la médiatisation du fait divers qui n’est plus chanté en plein vent.

On y retrouve un chapitre sur Léon Déplanque, l'un des dernier chanteur de complaintes criminelles actif dans notre région jusque 1945, déjà présenté sur ce blog.






éditions Bleu Autour



Invité de Martin PENET sur France Musique pour une série d'entretiens