mardi 10 décembre 2024

La province a du talent (Radio-Lille)

source

 En septembre 1974, Robert Lefèbvre (1921-2004), invite dans son émission La province a du talent, Bart et Marieke alors seulement connu de quelques Dunkerquois. Ils n'ont pas encore fait de disque et les chansons diffusées ont très certainement été enregistrées dans le studio de Radio-Lille (alors France-Inter Nord-Picardie). Marieke nous parle d'un café de Steenvoorde où se produit un agriculteur qui déclame ses poèmes en dialecte flamand. Elle ne connait pas son nom, mais il s'agit certainement de Keuntje (Pierre Vandevoorde) qui participe régulièrement aux premières soirées flamandes organisées par Jean-Paul Sepieter et son association Hekkerschreeuwen, au Saint Sébastien, sur la place de Steenvoorde. Plusieurs groupes se produiront dans ce café : Kristien et Alfred Den Ouden, Mabidon, Den Drogen Haring entre autres et aussi Marieke en Bart en novembre de la même année.

L'enregistrement provient des archives de l'association Het Reuzekoor.

Ils chantent quatre chansons enregistrées dans les studios de la radio :
- Rosa 
- Mavrouwe 
- De minnebode
- Kaperslied
 

 


Kristien et Alfred Den Ouden, Louis Spagna 
Steenvoorde, café au Saint Sébastien 1974
source : La musique du peuple flamand, J.-P. Sepieter, 1981

dimanche 8 décembre 2024

Toujours Simons, l'expo

 


S’il y a bien un homme qui incarne la culture populaire lilloise au XXe siècle, c’est SIMONS. Quarante-cinq anas après sa mort, il laisse encore des souvenirs enjoués à des générations. Artiste complet aux multiples talents (auteur, comédien, metteur en scène, parolier, cinéaste, dessinateur, illustrateur, peintre...), son œuvre met en scène le « Peuple lillois » entre les années 1920 et 1970. En créant pour la scène le duo Alphonse et Zulma s’exprimant en patois de Lille, il a fait vivre l’âme du Nord avec humour et tendresse pour ses personnages. 
Après avoir entretenu sa mémoire pendant plus de 30 ans, l’association Toudis Simons a fait don à la bibliothèque classée de Lille de toutes les archives de Léopold Simons qu’elle possédait. A cette occasion, la revue nord’ et la bibliothèque s’associent pour rappeler l’importance de cet auteur et faire découvrir aux nouvelles générations les différentes facettes de cet écrivain hors normes. 
Une exposition : Pièces remarquables du fonds Simons est présentée à la médiathèque Jean Lévy du 14 décembre 2024 au 15 mars 2025. La revue nord’ publie un dossier : Simons (1901 -1979) - textes et images, où elle révèle son travail d’illustrateur et revisite son œuvre écrite aussi en français. 
L’inauguration de l’exposition et la présentation au public de la revue aura lieu le samedi 14 décembre à la médiathèque Jean Lévy de 15h à 18h30. 
Contacts presse : 
Bibliothèque municipale de Lille : Stéphanie Herault et Jean-Jacques Vandewalle 
Revue nord’ : Yves Ledun - 06 70 09 59 91 / ledunyves@orange.fr
 

 

mardi 3 décembre 2024

NO.s ARCHIVE.s, NO.s FUTUR.E.s

 Les 1ères rencontres nationales autour des archives sonores.


Elles se sont déroulées à Rennes, les 20 et 21 novembre 2024, à la Maison des associations, dans le cadre du festival Yaouank, et organisées par Dastum et la FAMDT.

Podcast de la FAMDT ICI

Dans ce podcast, l'équipe de la Férarock a invité les intervenant·es de ces journées, afin de rendre compte des échanges qui ont pu avoir lieu pendant l'évènement.

Podcast produit par la Ferarock et réalisé par Canal B / Coordination : Xavier Le Boursicaud / Réalisation et montage : Quentin Lejas / Entretiens : Lucie Louâpre et Yann Barbotin / Moyens techniques : Canal B

Avec des extraits du film "Dastum, la maison des sources", réalisé par Giuseppe de Vecchi, produit par Sombrero & Co, France Télévisions et France 3 Bretagne. Ce film est disponible sur la plateforme france.tv jusqu'au 14 novembre 2025



Folk à Lier au Westhoek

 Cette émission est diffusée sur Radio Libertaire depuis 1984.

Ce 1er décembre Serge Tanguy reçoit Hervé Cantal qui présente la seconde partie de l'émission consacrée au Westhoek. Au programme : le duo Gérald Ryckeboer / Katrien Delavier, Vents Contraires, Ensemble Beffrois, le Rococo Rijsel trio, le Duo Cyan, le quatuor Fanfare, le groupe Blootland et le trio Alfred Den Ouden

C'est ICI à partir de 1h 14mm 

les autres émissions sont ICI

dimanche 1 décembre 2024

mardi 12 novembre 2024

Katrien Delavier, quelques éléments de généalogie

 

photo : Jean-Pierre Marchyllie, 1990
 

 Je l'ai connue en novembre 1982, elle venait de remporter deux prix prestigieux dans des concours. D'abord en Bretagne, le Kan ar Bobl à Lorient en avril, puis en Irlande au festival de Killarney, en mai, où elle a fait forte impression au jury.




 

Mais d'où vient-elle ? bien sûr elle n'est pas Bretonne comme l'affirme la revue Ar Soner, ce qui l'a particulièrement agacée. Heureusement j'ai fait cet entretien de 1990 où elle donne quelques informations sur l'origine de sa passion pour la harpe classique puis celtique et la musique irlandaise. Mais je n'ai jamais pensé lui demandé s'il y avait eu d'autres musiciens dans sa famille, ni d'où vient cette famille, puisque qu'elle n'est pas Bretonne… d'où vient-elle ?

La recherche généalogique est assez facile : elle est née à Roubaix en 1961, pourquoi ? je ne sais, car ses parents sont tous les deux originaires et domiciliés à Tourcoing, où elle habitait encore, chez sa maman 9 rue Nationale, quand je l'ai rencontrée. 

Son père, Jean Victor, est né à Tourcoing en 1924, je ne connais pas sa profession (il est dit adjoint technique sur son acte de décès), je savais qu'il était artiste peintre, les murs de la maison de Catherine, à Saméon (59), en était couverts. J'ai appris qu'il a été décoré de la Croix de Guerre 1939-1945, médaillé de la Résistance Française et sans doute à cause de cela déporté au camp de concentration de Dora. Ce qui est probablement la cause de son décès prématuré en 1976, il a 51 ans. Catherine a 15 ans. Son grand-père paternel a des origines picardes. Léon Delavier, garçon de charrue puis chauffeur, est né à Marcheville (80) en 1879, il épouse Gabrielle Gons, née à Tourcoing en 1888. Mais les Delavier sont originaires du triangle Saisseval, Ailly sur Somme et Bovelles (80), où son arrière-grand-père Etéri Théodore, forgeron et ancien hussard, est né en 1830.


La mère de Catherine, Liliane Carette, est née à Tourcoing en 1926. Le grand-père maternel de Catherine, Raimond Carette, employé au service des eaux, est né à Tourcoing en 1898, mais sa grand-mère, Pauline Decloedt est née aux Pays-Bas, à Weert dans le Limbourg, fille de Firmin, forgeron né à Torhout (B) et Wilhelmina Dressen née également à Weert.

Donc, par son ADN mitochondrial, Catherine a des origines hollandaises ! je n'ai pas continué cette partie de la généalogie, la recherche aux Pays-Bas n'est pas de ma compétence. Mais cette recherche de base montre déjà la diversité des origines.