Bio #2, folkeux


 
La découverte du folk
A la fin des années 1960, d'abord à la télévision, dans l'émission de Lionel Rocheman, Epinettes et Guimbardes, que je regarde fidèlement et enregistre pendant que mes parents dorment dans le salon/salle à manger/chambre à coucher. Je n'en rate aucune, cela me donne envie d'acheter la revue Rock 'n Folk pour la rubrique Les Fous du Folk, j'y découvre la revue l'Escargot Folk, je m'abonne au n°6 en janvier 1974. Dans ces revues de découvre tous les musiciens et leurs enregistrements que je vais d'abord commander chez mon disquaire favori, Rouvroy à Dunkerque puis directement à l'Escargot Folk. Je pratique quelques instruments. Je débute par l'inévitable flûte à bec et la guitare, achetée en Espagne, pendant qu'on était en famille en vacances au Pays Basque. Je tripote aussi un orgue Magnus, puis j'achète une autoharpe, comme celle qui est sur la pochette du disque de Graeme Allwright. J'ai toujours aimé chanter, l'exemple vient de la famille, tout le monde chante à la fin du repas de communion, de mariage, ou même un simple repas du dimanche avec des invités. Chacun a sa chanson, toujours la même, mon père ajoute son harmonica, je ne me souviens plus du titre de sa chanson, mais ma mère chantait toujours Le Trompette en bois.
J'écoute mes chanteurs favoris, à l'époque Claude Nougaro, Graeme Allwright, Joan Baes, par ex. J'ai toujours mon cahier de chanson où je copiais les paroles en écoutant les disques sur le tourne-disque. Je connais tout Nougaro par cœur, enfin les quatre premiers 33 tours, après j'ai décroché, j'étais passé à autre chose. 
Je découvre la pratique instrumentale avec le dulcimer commandé à Christian Deloraine. Finalement je ne chante plus, je joue des musiques américaines entendues sur le disque de Mary Roads et un jour je lis dans Rock & Folk le fameux texte de Peete Seeger : Ne vous laissez pas coca-coloniser ! c'est une révélation, je m'intéresse alors à la musique folk française, je découvre Mélusine, et d'autres folkeux, tous ces groupes dont on parlait dans la revue l'Escargot.
 
août 1974, photo X

La MJC de Rosendael et Jean-Louis Montagut
En avril 1974, une cousine, Nicole Dewaele, me fait rencontrer un adhérent de la MJC où elle anime un atelier de tissage. Je croise donc le chemin de Jean-Louis Montagut, un ingénieur d'Usinor égaré à Dunkerque depuis deux ans. Passionné de folk, surtout américain à la guitare, mais qui découvre la cornemuse flamande, il est le premier à en jouer à Dunkerque. Il venait d'organiser un festival Folk, le premier dans le département. J'assiste à tous les concerts évidement. En juin, avec Annick Baudry, la secrétaire de la MJC, nous partons au festival folk de Saint Laurent dans le Cher, et je me suis aperçu récemment sur un plan du film Les Violons des champs, tourné à cette occasion, écoutant attentivement Jean François Dutertre et Emmanuelle Parrenin à l'épinette.

Les violons des champs

En août, je joue en concert avec Jean-Louis à la MJC de Malo et en décembre à Lambersart (MJC Marx Dormoy) [ICI]. Jean-Louis me fait rencontrer Maryse Collache, qui dirige la chorale Het Reuzekoor. Elle vient de donner ses premiers concerts en duo avec son frère, André Rouzet. Maryse me demande de les accompagner (je joue de la mandoline et du dulcimer depuis l'année précédente) sous la condition d'intégrer la chorale. Je joue un solo au dulcimer au cours d'un spectacle de la chorale au théâtre de Douai, en avril 1975. Concert test qui a du être satisfaisant pour Maryse car elle m'intègre à leur duo Marieke en Bart et je participe au concert de l'inauguration de l'Auberge de Jeunesse au Théâtre de Dunkerque en octobre 1975 [ICI].
Participe également à ce concert la vedette locale Jacques Yvart, très intéressé par la prestation du duo, qui en parle aux frères Pierre et Michel Célie, producteurs parisiens originaire de Lille. Un projet de disque est enclenché qui abouti l'année suivante, un peu trop rapidement à mon goût.
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Jean-Louis Montagut, Dunkerque 1975, photo CD

j'étrenne ma vielle Marcel Ladurelle, photo La VdN

Suite Bio #3

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