Un poète méconnu, totalement oublié. Il faut dire qu'il a eu une carrière météorique de moins de deux années. Son nom apparaît pour la première fois dans le Journal d'Henin-Liétard le 2 juillet 1905 : on annonce une fête au cours de laquelle M. Fernand FRANÇOIS donnera la primeur de quelques monologues et poésies d'un de nos concitoyens M. Maurice LHEUREUX.
A partir du 6 novembre 1905 le journal publie régulièrement une poésie en patois de ce mineur héninois. Maurice Lheureux est né à Jumet (B) en 1868, fils de Maximilien Emmanuel et Joséphine GEORGES. Son père est aussi mineur, ou plutôt houilleur comme on disait à l'époque, il est mort à Billy Montigny en 1890. Célibataire, il avait trois frères, dont un, Adrien, se marie à Lourches en 1894. Il a peut-être une descendance.
20 monologues et une chanson seront publiées, je les ai rassemblés en un fichier, extraits du journal récemment mis en ligne sur Gallica ICI
Maurice Lheureux meurt de pthisie (tuberculose pulmonaire) le 14 mai 1907 à Billy-Montigny, probablement chez sa mère, rue Nationale. Le journal cesse ses publications, mais quelques œuvres sont interprétées dans des fêtes locales comme par exemple, en 1911, le Club des Vingt Heninois qui interprète Bouchi, Boula, scène patoise. Puis Maurice Lheureux disparaît des mémoires.
Christian Declerck, le 8/6/2022
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El' kiosse à musique, inauguré en août 1906 |
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