samedi 12 juillet 2025

Festival de Saint Laurent en 1974

mis en ligne le 4/7/2025
mise à jour le 12/7/2025 : ajout de la vidéo complète et lien vers fichiers du disque

 

le disque est ICI

Ce qui me donne l'occasion de corriger une approximation dans le titre de la plage n°1 : Boom boom reel par Boys of the Lough. C'est une suite de reels des îles Shetland : A' da ships are sailing/Shelder geo/Tame her when da snaw comes, qu'on retrouve sur leur album Lochaber no More publié en 1976


Après Vesdun (1972) et Pons (1973), qui faisaient suite à Lambesc (1970) et Malataverne (1971), voici Saint Laurent, 3e festival de musique traditionnelle qu'organise cette année La Chanterelle Folk club de Lyon [et les Éclaireurs et Éclaireuses de France de Bourges]. Le 1er et le 2 juin à Saint-Laurent, près de Vierzon dans le Cher (18) voilà le programme :

Samedi soir et dimanche soir de 20 à 24 heures : Boys of the Lough (Angleterre), Rum (flamands), Alfred den Ouden (Pays Bas), John Wright (Angleterre) et Catherine Perrier (France), Mélusine, Phil et Emmanuelle (France) Glazard Skeduz (Bretagne)

L'après midi : les Thiaulins de Lignières et Notre Berry (France) et la projection du film Dedans le sud de la Louisiane. Enfin dans de grandes tentes se tiendront des ateliers en tous genres ; par ailleurs il y aura deux scènes pour ceux qui aiment changer de place. Enfin, chaque soir, le Festival deviendra un gigantesque et fantastique BAL WAHOU !!! [sic]

L'Escargot n°11 juin 1974 



 

J'ai retrouvé une copie de la cassette VHS produite par La Chanterelle et les Films du Plateau, du film les Violons des champs tourné à cette occasion. J'en ai extrait les passages qui concerne les deux groupes Belges/Flamands : RUM et le duo Alfred et Kristien Den Ouden. Merci à celle ou celui qui me l'avait transmise et dont j'ai hélas oublié le nom.




la vidéo complète a été demandée, la voici





jeudi 10 juillet 2025

La Bistoulle Folk

 Un groupe folk de l'Avesnois que je n'avais jamais entendu, présent sur les scènes autour de Maubeuge depuis la fin des années 1970.

 


En 1982 ils ont publié ce 33 tours

La Bistoulle Folk sur le disque c'est Pascal Guyot (accordéon diatonique, guitare, flûtes) - Pascal Dubois (guitares) - Jean-Marie Lefrancq (accordéon diatonique, guitare, flûte) - Daniel Salaün (guitare électrique, mandoline, bodhran) et Richard Lenglart (accordéon diatonique, concertina, vielle à roue) ; avec la participation de Andrew Heywood à la cornemuse dans bourrée pour Jean-François
Ce disque comprend des compositions personnelles de membres du groupe et des airs issus de la tradition populaire 


face A
 


    •    00:01 Introduction (Pascal Guyot)
    •    02:32 Scottisch pour Carole (Richard Lenglart)
    •    04:42 Valse pour Emile (Pascal Guyot)
    •    06:24 Tante Marguerite et polka du Morvan (Trad. Morvan)
    •    09:07 Mazurka en Noir et Blanc (Jean-Marie Lefrancq)
    •    11:01 La Monaco ("danse enfantine")
    •    13:08 Suite de valses à trois temps (Jean-Marie Lefrancq)
    •    16:12 Je voudrais me marier (Trad. Avesnois et Hainaut)
 
face B 
 


    •    00:01 La poubelle à Armand (Pascal Guyot)
    •    04:33 La polka circassienne "au mec qui nie" (Pascal Guyot)
    •    07:15 La valse à Robert (Richard Lenglart)
    •    07:56 Mazurka "les maris" (trad. Morvan) / Mazurka pour Françoise (Richard Lenglart)
    •    11:26 Bourrée pour François (Richard Lenglart)
    •    13: 04 La valse pour Marthe (dédiée à Marthe Astic) (Pascal Guyot)
    •    15:52 Suite de scottischs du Limousin (trad Limousin)
    •    20:36 Suite et fin (Pascal Dubois

lundi 7 juillet 2025

Coupleux, fabriquant d'épinettes

mise en ligne le 25/6/2014
mise à jour le 7/7/2025: ajout d'une vidéo
 

Le magasin est fondé par Pierre Coupleux (1844-1900). A son décès il est repris par ses fils Paul (1875-1967), Eloi (1876-1957) et Léon (1878-1065).

collection personnelle

La découverte de cette photo nous apporte quelques informations sur ce magasin situé à Tourcoing. Au verso elle porte le tampon "troupe d'occupation du Maroc occidental" ce qui la situe avant 1914 et sans doute autour de 1908 date de la création de la Société Coupleux Frères, puisque l'intitulé de l'enseigne est encore P. Coupleux. C'est la vitrine du magasin situé 3 rue Carnot à Tourcoing reproduite dans le livre d'Olivier Carpentier : l'Aventure industrielle des frères Coupleux, 1900-1935.



extrait du livre d'Olivier Carpentier

C'est une belle photo bien détaillée, en agrandissant on distingue parfaitement les trois épinettes du Nord présentes dans la vitrine de droite :



et dans celle de gauche on remarque la présence de nombreuses flûtes de différentes tonalités, instrument populaire méconnu.





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Plus d'informations sur la collaboration Eloi Coupleux et Armand Givelet dans cette étude d'Olivier Carpentier, Les instruments de Coupleux et Givelet 1920-1935, une origine française de la musique électronique, distribuée par la Librairie Musicale Aug. Zurfluch, 13 rue du Lycée Lakanal, 92340 Bourg-La-Reine  zurfluch@wanadoo.fr 




Un documentaire, diffusée sur la chaine Histoire en 2009, retrace la saga des frères Coupleux. Il contient un court extrait d'un film montrant Armand Givelet au clavier de son invention l'orgue des ondes
 

 
Un film de François Althabégoïty (2009), avec la participation d'Olivier Carpentier, Pascal Guimet, Sophie-Anne Leterrier, José Barbieux, Solange Casiez, Elisabeth Coupleux et Patrick Desnoulez, avec un bref extrait d'un film Pathé-Journal de 1931, montrant Armand Givelet jouant sur l'orgue sans tuyaux de l'église de Villemomble



film Pathé du 10 décembre 1931

mercredi 2 juillet 2025

Le pot pourri du carnaval de Dunkerque, origine

mise en ligne le 8/4/2013
mise à jour  le 2/7/2025 : ajout d'un programme

collection personnelle

Pendant le carnaval, dans les rues et les bals, sont chantées une série de chansons, dans un ordre précis, ou du moins qui l’était jusqu’aux années 1990.
Cette suite de chansons n’est pas née du hasard, sa source est liée à une danse de salon oubliée, le quadrille français. C’est une partition de Henri Girard qui m’a donné le déclic pour faire le lien entre le pot pourri du XXe  et le quadrille du XIXe, elle a pour titre Le carnaval Dunkerquois, quadrille sur des airs populaires. télécharger la partition
Henri Girard, né à Dunkerque en 1849, est d’abord cordonnier, puis il devient professeur de trombone. Après être chef de musique de la fanfare communale de Saint Pol sur Mer vers 1880, il devient chef de la fanfare de Rosendael en 1884. En 1890 il est nommé sous-chef de la musique communale de Dunkerque. En 1897, ou peu avant il écrit un quadrille composé de la juxtaposition de plusieurs airs populaires, dont le titre laisse supposer qu’il les a extraits des chansons du carnaval. C’est une pratique qui remonte aux origines du quadrille. Il n’était qu’une suite de figures de contredanse qui avec le temps se sont fixées pour donner le quadrille français à cinq figures tel qu’on le danse tout au long du XIXe siècle : Pantalon, Été, Poule, Pastourelle et Finale
En écrivant son quadrille Henri Girard a réalisé, sans le savoir, un collectage, il a fixé à une date précise le répertoire, ou une partie du répertoire, des chansons utilisées au carnaval. Nous en connaissons la date car ce quadrille fut joué au cours d’une soirée intime organisée par l’association chorale La Jeune France, le 6 mars 1897, le titre mentionné sur le programme est Carnaval, quadrille, le compositeur est Gérard, l’imprimeur ayant certainement mal lu le manuscrit.
On y retrouve des airs toujours chantés dans la bande des pêcheurs, un autre, Cordéoneux, qui a disparu du pot pourri contemporain et d’autres totalement inconnus que je laisse à votre sagacité et votre érudition pour en trouver les titres.

Pantalon
L'Été
La poule
Pastourelle
Finale

Un musicien dunkerquois possède un dossier contenant les parties d’une orchestration d’un quadrille (basse, clarinette en la, cor en ré, piston en la et trombone en ut) intitulé : La Folie Dunkerquoise, pour le carnaval dunkerquois, don de monsieur Henri Girard à son élève Maurice Récipon. M. Récipon étant né en 1880, on peut dater ce document des années 1890-1900.


 collection B. Brousse


Une affiche annonçant un bal paré et masqué au théâtre le 24 février 1903, pendant la période de carnaval, a miraculeusement échappé aux destructions. Elle donne le programme des danses et parmi les quadrilles on trouve Airs Dunkerquois, Quand on a travaillé et Brillant Belge de compositeurs inconnus ou discrets, qui pourraient être des musiciens locaux. 



collection particulière


Un article, paru dans le journal Dunkerque Sport, mentionne aussi un quadrille en lien avec le carnaval :
7 mars 1909 : Le Grand Bal masqué annuel, donné samedi dernier par l'Association des Anciens Sous-Officiers a obtenu, comme toujours, le succès le plus éclatant. Tout avait été fait, du reste, pour atteindre ce but. La salle était décorée avec art, les colonnades, les tentures, les ballons et les cordons électriques, rendaient l'aspect de la Salle Sainte-Cécile, absolument féerique ; aussi tout ce que Dunkerque compte  d'élégante et joyeuse jeunesse, s'y trouvait réuni.
Les Membres du Comité de la Société coiffés d'un élégant calot où l'on remarquait le galon de sous-officier, recevaient leurs invités qui, de neuf heures à minuit se pressaient aux portes de la coquette salle. L'affluence y était tellement grande qu'il était impossible de danser le moindre pas, mais où, alors, on pouvait contempler dans toute sa bruyante originalité, le cachet spécial du Carnaval Dunkerquois, ce fut vers minuit où l'orchestre si habilement dirigé par le sympathique maestro Julien Barbier, exécuta le Grand Quadrille infernal avec musique à tour de bras et détonations entraînant la foule des danseurs dans un emballement intense et indescriptible, c'était le chahut effectué par une foule de personnes dont les costumes les : plus variés et les plus séduisants ; prenaient des couleurs différentes au reflet des feux de Bengale. Aussi l'entrain fut extraordinaire, et les Anciens Sous-Officiers ravis par tant de succès, se mêlaient aux tourbillons entraînant avec eux les plus gracieuses danseuses. L'animation s'est prolongée jusqu'à une heure très avancée du matin et chacun dû se déclarer enchanté de la fête.


Enfin, je possède une autre version du quadrille de Girard, nommé Quadrille Dunkerquois, sur une partition manuscrite (partie de violon). Les trois premières figures sont identiques, à part une inversion dans l’Été. Les 4e et 5e figures sont interverties, ce qui devait poser des problèmes aux danseurs, à moins qu’on ne dansait déjà plus le quadrille sur cette musique. Après le quadrille, suivent les habituelles chansons du carnaval sous forme de pot pourri.


collection personnelle


Tous ces documents prouvent qu'on dansait ce quadrille pendant les bals du carnaval et on peut imaginer que les danseurs ne se privaient pas du plaisir de chanter les chansons tout en dansant. L'habitude de les chanter dans un ordre précis est restée mais les figures du quadrille se sont estompées puis ont disparu entre les deux guerres, le pot pourri est resté seul et a migré dans la bande.

Christian Declerck

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Ajout d'un programme du bal paré, masqué et travesti de la Mi-Carême 1914, qui détaille les titres de toutes les danses : 9 polkas, 9 schottischs, 9 mazurkas, 9 valses et 7 quadrilles, dont Mon Peule (airs de Carnaval), Airs Dunkerquois, Fricoteau (Carnaval).
Le chef d'orchestre est Edouard Vincke né à Dunkerque en 1858. Ancien musicien au 82e RIL, il devient professeur de flûte et de solfège à l'école de musique de Dunkerque en remplacement d'Adolphe Néerman dont il a épousé la sœur. Chef d'orchestre des concerts du Kursaal pendant 25 ans durant la saison estivale, il meurt en 1945.
Le compte rendu de ce bal mentionne déjà la participation des Lillois et des Roubaisiens aux bals de Carnaval à Dunkerque : Au bal du théâtre, l’affluence était considérable, et l’animation était telle qu’il était impossible à certains moments, de commencer le plus petit pas de danse. En conséquence, aux sons de l’orchestre conduit par notre concitoyen M. Vincke, les masques se livrèrent complètement au « grand chahut dunkerquois », qui au même titre que la publicité estivale, attire un grand nombre d’habitants de la région du Nord. Nous tenons à donner la preuve de ce que nous avançons. L’un des groupes des plus remarqués au Concours de la Mi-Carême, se composait uniquement de Lillois et de Roubaisiens (Dunkerque l'été, 29 mars 1914)
 
Dunkerque l'été, mars 1914 (Gallica)





mercredi 25 juin 2025

Saint Druon en Artois par Mlle Leroy


 Saint Druon, patron des bergers et thaumaturge au Pays d'Artois, par Mlle Célestine LEROY, Présidente du Comité Artésien de Folklore


C'est le titre de la plaquette rédigée par Mlle Célestine Leroy, que m'avait envoyée l'abbé Léon BERTHE (1923-2007) archiviste diocésain à Arras, en 2001 et que je viens de retrouver dans le fond d'un tiroir, mieux vaut tard que jamais…. Je ne sais où elle était conservée à l'origine, probablement dans les archives diocésaines à Arras ou dans la bibliothèque personnelle du chanoine.
Avec cette mention manuscrite : "un résumé de cette étude a été publiée dans le Bulletin de la commission des monuments historiques du Pas-de-Calais tome VI 5e livraison pp. 550-552 (séance du 10 octobre 1946). Celle-ci est infiniment plus complète et pourrait être publiée éventuellement. JM"

Le document est disponible ICI
 
Ce texte a été publié en 2009 dans les n°53 et 54 de la revue Cambrésis Terre d'Histoire
Sur les liens entre cornemuse et Saint Druon voir l'article publié sur "La Boite à Musique" ICI

J'ajoute le cantique qu'avait joint le chanoine Berthe à son courrier et quelques drapelets de procession trouvés sur Gallica et ailleurs
 

 




vendredi 20 juin 2025

Blootland en concert (1993)

 La sortie du second volume des Chants des Marins de Flandre 


toujours disponible ICI

Merci à Max Deswarte qui a filmé, numérisé et m'a transmis ces fichiers.

Présentation par Raymond Declerck à l'espace Jean Vilar  à Coudekerque-Branche, accueil par le maire André Delattre le 4 septembre 1993

 

et un extrait du concert donné aussi à l'Espace Jean Vilar à Coudekerque-Branche le même jour

Christian Declerck : violon, alto, chant
Katrien Delavier : flûte traversière, cornemuse flamande, bodhran, chant
Joël Devos : clarinette, guitare, chant
Klerktje : chant, harmonica, travail linguistique
Gérald Ryckeboer : chant, bouzouki, uilleann-pipes, cornemuse flamande, bodhran
Jacques Yvart : chant, guimbarde, percussions
 
- Vertrek naer Island
- Het afscheid 
- Kaperslied 
- Den Droogen Haering 
- Les Moules marinières, valse 
- Warme garnaers 
- Matelote d'André Dupont 
- Louis Tavernier (1867-1936) à bord de l'Aiglon en 1906 et capitaine de la Marie-Céline en 1913 et 1914





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projet non retenu de couverture du CD

Vœux fait par le capitaine Barbier et son équipage en mil sept cent soixante quatre
le 17 octobre dessiné par J. P. C. B.
aquarelle sur papier, signée Bommelaer  (M.B.A. Dunkerque)
 
Commentaire prévu : Sur la mer qui déferle un dogre naviguant vent arrière a sa grande voile défoncée en lambeaux sur sa vergue, son hunier serré et son petit foc établi.
A l'aquarelle sur papier, spécialité de quelques peintres régionaux (Bommelaer à Dunkerque, Koerner à Honfleur). Les autres réalisateurs et les donateurs d'ex-voto semblent avoir préféré l'huile sur toile, matériau plus noble et moins périssable.


mardi 17 juin 2025

La machine infernale

publié le 22/5/2020
mis à jour le 28/5/2020, ajout de la description du double jazz-band et des infos généalogiques
mise à jour le 18/6/2020, ajout d'une photo de Paul Vandeputte
mise à jour le 17/6/2025, ajout d'un photo et vente d'un tambour Blomme


pour Thierry

C'est le nom que donne Charles Verstraete à un sytème de percussions avec commandes aux pieds utilisé dans la région du Nord autour de Roubaix et Tourcoing. Il nous en donne un témoignage vécu :



Riton Jazz, Arras
collection personnelle
Vers 1900, certains accordéonistes du Nord de la France se servaient d'une basse aux pieds, inventée en Belgique. Les accordéonistes de bals se faisant souvent accompagner par un batteur (grosse caisse, tambour et cymbales). Mais, estimant que deux hommes étaient encombrants dans les cafés et aussi plus chers, quelqu'un imagina le "jazz aux pieds" et quand l'accordéoniste était le patron, l'économie était substantielle.
Les premiers à construire ces jazz aux pieds furent Octave Créteur(1), 81 rue de l'Epeule et surtout Charles Blomme(2), tous les deux nés à Roubaix en 1885. […]
L'ampleur de la grosse caisse et du tambour ajoutait de la puissance au son. Sur les premiers modèles, les commandes étaient déclenchées par des ficelles. Par la suite, on adopta une soufflerie. L'engin était démontable pour permettre au musicien de se déplacer avec sa batterie, notamment lorsqu'il faisait une tournée. Puis vint l'électricité qui allégea l'ensemble en donnant cependant plus d'importance au ponton à commande sur lequel était installé l'artiste. Son genou droit actionnait le roulement de tambour, le gauche les castagnettes, les pieds donnant le coup de cymbales et déclenchant diverses combinaisons. Pour m'en être servi, je puis assurer qu'il fallait sortir autant de l'école de Joinville que du conservatoire de musique !
Mon père, qui débordait toujours d'initiatives et dont l'esprit inventif était toujours aiguisé, s'avisa de demander à Charles Blomme, un jazz pour deux accordéonistes avec, donc, deux pontons à commandes, agrémentés - et là était le génie - d'ampoules de couleurs variées, synchronisées avec les pédaliers et les roulements qui étaient reliés - mon père était un perfectionniste - aux éclairages de la vitrine du café. Ainsi, qu'on fut au pont Morel ou à la Fosse-aux-Chênes, la lumière était visible, signifiant qu'on jouait "chez Verstraete". Ce jazz, une machine infernale, fut le dernier chef-d'œuvre de Charles Blomme.
Raymond Verschuren, qui possédait aussi un jazz Blomme (classique) avec lequel, dans l'Oise, il faisait les bals ambulants dits "parquets", se vit offrir un jour par son fils André, la fameuse "machine infernale" rachetée à mon père. Au décès de Raymond, André la trouva dans l'héritage, avec le classique. Au cours d'une rencontre, à l'occasion d'une émission au Théâtre de l'Empire, à Paris, je suggérai à André d'en faire des reliques que Roubaix serait heureux d'accueillir. Avec Bruno Gaudichon, conservateur du Musée d'Art et d'Industrie, nous nous retrouvâmes à Creil, en 1995, pour récupérer ce don. […]

De l'Accordéon au trombone, Charles Verstraete, 2000




collection Charles Verstraete




(1) Octave Créteur : fils d'un tisserand et d'une bobineuse, il a exercé les professions de menuisier et cafetier. Sa fiche matricule nous donne plusieurs adresses, 1905 : 62 rue de l'Industrie ; 1911 : 112 rue de Soubise ; 1906, 106 rue des Longues Haies ; 1920 : 81 rue de l'Epeule (photo de son café sur le site de la médiathèque de Roubaix) ; 1928, Orroir (B), place de l'Enclus ; 1934, Mouscron (B), 164 chaussée de Lille ; en 1934 il est mentionné à Ostende. Il est mort à Mouscron en 1976.

(2) Charles Blomme : ses parents sont Belges, son père est né à Bruges, il sera soigneur dans une filature comme lui, c'est la profession que l'on relève sur ses deux actes de mariages en 1904 et en 1912 et les naissances de ses quatre enfants jusqu'en 1914. Exempté de service militaire pour faiblesse générale, c'est dans les divers actes de naissances et mariages que j'ai relevé ses adresses à Roubaix, ainsi que ses professions : 1905, rue d’Alger ; 1907, rue du Vieux Hutin ; 1914, rue de Beaurewaert ; 1919, 5 boulevard de Belfort, luthier ; 1926, Roubaix, ouvrier luthier ; 1930, 185 rue de Cartigny musicien.  Il meurt à Herseaux (B) en 1970. Son  deuxième fils, Charles (1907-1972) se déclare violoniste lors de son mariage, il est alors domicilié à Colmar. J'ai relevé que sa seconde épouse, Clémence Platteau est décédée en 2017 à Wattrelos, elle aurait pu apporter son témoignage.


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Le jazz-band Blomme du Musée de Roubaix

1. Présentation historique
Le projet de restauration du jazz-band a été lié à l'origine au don de l'instrument au musée de Roubaix en 1993. Le donateur, accordéoniste professionnel, avait en effet exprimé le souhait que la fonction sonore du jazz-band puisse être rétablie en vue de le faire rejouer dans le cadre de manifestations culturelles, renouant ainsi avec la tradition locale d'animation des cafés de Roubaix au début du siècle. Il faut savoir, en effet, que les jazz-bands à cette époque contribuaient largement à l'animation des cafés, établissements très populaires fréquentés par la classe ouvrière, l'histoire des cafés dans les villes du nord étant elle-même très liée à l'essor de l'industrie textile. A ce titre il constitue un témoignage exemplaire d'un type de vie sociale très représentative du contexte économique de la région. Le jazz-band donné au musée faisait lui-même partie du mobilier d'un café de Roubaix, le café Verstraete ; l'intérêt qu'il représente sur le plan sociologique et le fait qu'il a été produit par une fabrique locale justifiait pleinement sa présentation et sa mise en valeur dans les collections du musée.
Le jazz-band provient de la fabrique Blomme, comme l'indique une inscription sur la peau de la grosse caisse. Cette fabrique, qui était située rue de Lannoy à Roubaix, a dû produire un certain nombre d'instruments comparables à celui-ci, mais nous n'en connaissons actuellement qu'un très petit nombre d'exemplaires. Nous manquons également d'informations concernant sa date de fabrication. Le style du décor ainsi qu'une photographie ancienne du jazz-band devant la fabrique Blomme permettent de situer sa construction aux alentours de 1914.

2. Description

Le jazz-band se compose d'un corps central et de deux estrades placées de chaque côté. Le corps central présente une structure en bois peint de forme pyramidale couronnée d'une lyre décorative. Plusieurs éléments acoustiques de type percussions occupent des différents niveaux : sur la partie inférieure un woodblock encadré de deux soufflet comportant chacun six grelots. Au-dessus une grosse caisse caisse dont la peau, côté face, est recouverte d'un décor peint représentant une figure féminine jouant de la harpe et entourée de l'inscription "Charles Blomme - constructeur - Roubaix". Sur l'un des deux batteurs en bois, au revers de la grosse caisse, sont fixés quatre disques métalliques rappelant ceux des tambourins à sonnailles et un grelot. Au-dessus de la grosse caisse une cymbale ornée au centre d'un gros cabochon en verre facetté de couleur rouge évoquant un rubis. La cymbale est encadrée de deux castagnettes. Au niveau supérieur, une caisse claire surmontée d'un triangle suspendu à un crochet en métal fixé au sommet de la lyre complète cet ensemble qui repose sur un socle en bois peint sur lequel figure l'inscription "jazz-band idéal accordéoniste". Ce socle contient un dispositif pneumatique comprenant des tuyaux en caoutchouc reliés aux soufflets des différents éléments acoustiques, ainsi qu'un système électrique permettant l'allumage intermittent des ampoules placées à divers endroits du jazz-band : quatre ampoules à l'intérieur de la grosse caisse, une ampoule située à l'intérieur du cabochon de la cymbale, douze ampoules décoratives de couleur rouge disposées sur le pourtour du jazz-band.
Les estrades sont également en bois peint et comportent à l'avant une série de douze pédales rondes disposées sur deux rangées (une rangée de sept pédales au bord, une rangée de cinq pédales plus en retrait). Sur chaque côté des estrades, à l'avant, se dressent deux montants comportant un bouton contact électrique à chaque extrémité sur leur face interne. Les quatre boutons, avaient tous disparus et ont du être refaits. Douze soufflets sont placés à l'intérieur de chacune des estrades ainsi que des contacts électriques. Sur ces estrades s'installaient deux accordéonistes qui, tout en jouant, actionnaient la soufflerie en appuyant avec les pieds sur les pédales du plancher, mettant ainsi en marche simultanément les dispositifs acoustique et électrique du jazz-band. Le frappement de la grosse caisse entraînaient automatiquement l'éclairage de celle-ci et l'impulsion donnée avec les genoux sur les deux boutons contacts des montants latéraux permettait d'obtenir un effet acoustique particulier, différent de celui obtenu par les soufflets (roulement répétitif sur le woodblock et la caisse claire). Chaque estrade est reliée à la partie acoustique du jazz-band par douze tuyaux en caoutchouc assurant la transmission pneumatique et par des branchements électriques. Notons que deux circuits électriques distincts sont intégrés dans le jazz-band : l'un fonctionne avec le courant normal et permet les différents effets lumineux, le second correspond aux contacts genoux et fonctionne avec un courant à basse tension obtenu grâce à deux transformateurs.
Il convient de souligner que ce jazz-band n'entre pas dans la catégorie des instruments de musique mécanique automatiques comme la plupart des jazz-bands connus puisqu'il fonctionne uniquement par l'intervention des musiciens accordéonistes pour lesquels il fait office d'accompagnement et constitue en quelque sorte un petit orchestre intégré. […]

extrait de :
La restauration des jazz-bands du musée d'art et d'industrie de Roubaix. par Claire Combe et Douglas Heffer
in :


merci à Philippe Nasse qui m'a transmis ce document


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Agnès, lectrice fidèle, m'a signalé cette photo publiée dans le livre d'Hubert Boone L'Accordéon et la basse aux pieds en Belgique, éditions Peeters, Louvain, 1993. On y voit  Paul Vandeputte, de Moorsele (Flandre Occidentale), photographié en 1988 avec son accordéon bisonore Callewaert et son Jazz Band Idéal, fabriqué par Charles Blomme à Roubaix.





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Jeannot Perret (1928-2021) accordéoniste et grand collectionneur d'accordéons, nous a quitté en novembre 2021. On le voit ici poser à côté de son jazz-band Charles Blomme. 


photo Vicky Michaud

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On me propose ce tambour provenant d'une basse au pied fabriquée par Charles Blomme, tranformée en lampe
le vendeur est à Lille :  07 69 50 02 45 
 

 

jeudi 12 juin 2025

Nous y étions

 Les musiques et danses traditionnelles dans les années 1960 et 1970


Avant le grand souffle du revivalisme folk des années 1970, les musiques traditionnelles françaises vivent souvent dans l’ombre, cantonnées à des pratiques locales, folkloriques et rurales, parfois figées dans une image patrimoniale un peu poussiéreuse. Le “folklore”, tel qu’il est alors perçu, consiste fréquemment en un conservatoire de coutumes et de chants transmis dans un cadre ritualisé, souvent éloigné des dynamiques contemporaines. Pourtant, à la fin des années 1960, un contexte social et culturel bouleversé — marqué notamment par Mai 68 — va profondément redessiner les contours de ce paysage musical.

L’effervescence post-68 insuffle une envie forte de rupture et de création alternative, portée par un esprit anti-capitaliste, antimilitariste et féministe. Ce désir d’une société nouvelle, plus juste et collective, résonne dans les aspirations culturelles d’une jeunesse en quête d’authenticité et de sens. Inspiré·es par le modèle américain — avec ses “folk-clubs”, ses chanteurs·es engagé·es, son retour aux racines — de jeunes militant·es et musicien·es français·es se lancent dans un véritable « retour aux sources ». Ils entreprennent un travail de collectage régional, redécouvrant et valorisant des répertoires traditionnels oubliés ou délaissés, souvent à travers le terrain, auprès des derniers porteurs de traditions orales.
[…]
la suite ICI


Mon déclencheur 

04/1972 – Lettre ouverte du folk singer américain Pete Seeger (1919-2014) 

Pete Segger écrit une lettre aux jeunes du monde qui est publiée en français par la revue « Rock&Folk ». Dans ce texte fondateur, Seeger incite ses lecteur·ices à redécouvrir les pratiques musicales populaires à l’échelle locale, là où ils/elles vivent, d’en chercher les traces vivantes et de les diffuser au maximum. Dans son article « Comment passe-t-on de Kraftwerk à Bouscatel ? », Éric Montbel explique l’impact que cette lettre a eu sur son parcours et sur celui de ses camarades. Elle devient en quelque sorte le catalyseur de nombreuses activités du folk revival, et notamment, d’une grande vague de collecte des musiques traditionnelles menée par les jeunes auprès des plus âgé·es dans le but de sauvegarder et promouvoir ces pratiques culturelles.
 

1974 : Bœuf à La Chanterelle

 



 Cette rare photo d’un bœuf au Folk-Club de La Chanterelle à Lyon provient de la collection personnelle d’Olivier Durif. Elle a été prise après le concert du groupe parisien Bluegrass Connection, rejoint sur scène par les musiciens de la Chanterelle d’alors. Olivier nous décrit ce moment : « C’est à ma connaissance une des très rares photos prises dans le Folk-Club de La Chanterelle à l’éclairage plus qu’incertain dans une demi-cave sans fenêtre et sans aération où s’entassaient (et fumaient, si j’ose dire, de concert !) 150 personnes tassées comme des sardines, assis à même la moquette, sur laquelle les fumeurs venaient éteindre leur cigarettes, dans un local de 30 m2 le mardi soir de 20h30 jusqu’à point d’heure… »

Le 10 juin 1975, je joue sur la scène ouverte à La Chanterelle

Le 4 juin je quitte Coudekerque-Branche pour aller au festival de Chapeau-Cornu, en stop !, j'accompagne Martine, rencontrée à la Ferme Lebecque, qui retourne chez elle, à Lyon, et je tente de contacter Martine et Monique Ferrier pour un éventuel hébergement, ce qu'elles acceptent sans hésiter. Elles me proposent de les accompagner le soir au Folk Club et m'invitent à jouer, j'avais emmené mon dulcimer. Me voici donc sur la minuscule scène du folk-club déjà mythique pour ma première prestation solo. J'en garde peu de souvenir, j'ai joué deux morceaux ? peut-être. Le lendemain je reprends la route pour Chapeau-Cornu. Au château, je donne un coup de main aux foins, etc… et j'y croise Jean-François Dutertre qui, après le festival, me propose de les rejoindre à Chalon sur Saône pour les aider à l'installation du Festival organisé par la revue Gigue, je pouvais assister gratuitement aux concerts. Après un passage à Valence, je remonte vers Grenoble, Chambéry et arrive à Annecy, j'assiste au concert de François Béranger au théâtre, Location d'un vélo pour faire le tour du lac, fin des "congés". Le 18 je reprends la route pour Chalon. Arrivée le soir même, j'ai eu la chance d'être pris en stop par un Italien, heureux de la victoire de la gauche aux élection et ravi de pouvoir raconter sa joie. Avec l'équipe de Gigue je participe au défrichage du terrain de "camping". J'y croise des "pays" : Alfred et Kristien Den Ouden, qui me ramèneront le 23 juin chez moi dans leur combi VW, à la porte de chez mes parents.

 

revue Gigue n°8


mardi 10 juin 2025

Ma collection de disques 78 tours

 J'ai déposé l'ensemble de cette collection à M. Henri Chamoux pour la mettre à disposition dans sa Phonobase. Quelques uns ont été numérisés, j'indique leur lien, les autres sont en attente mais je crois que les références peuvent intéresser les collectionneurs/chercheurs.


C'est la récente publication de la base de données de Guillaume Veillet, concernant la vielle à roue, qui m'a donné l'idée de publier ces infos. Ici, une majorité des enregistrements concerne la Région 59/62 (interprètes ou compositeurs), et parmi ceux-ci quelques uns concernent le folklore régional (chansons en patois de Lille),  j'ai récolté également quelques galettes de danses de salon, mais on ne sait jamais peut-être qu'une pépite se cache parmi ces antiquités ?

Classement par interprète 
éditeur / n° de catalogue / n° de matrice / titre / compositeurs

ALIBERT de l'Empire
- Pathé Saphir 94085
    - 203160, Si tous les cocus, Jean Boyer et Léo Lelièvre
 

ALARD Victor, musette, Léon GUENIFFET, vielle à roue
- Columbia DF 1133
    - L 4097, La Sabotée,  bourrée berrichonne, J. Martel, F Galifer
    - L 4099, Bourrée d'Auvergne, air populaire
 
 
ALIX Victor, orchestre
- Parlophone 85.372
    - B 138.315-1, C'est à l'Impépé, marche dunkerquoise, Alix, Stollé
 
 
ARDOS
- Parlophone 85 372
    - B 138.317 1, C'est à l'Impépé, marche dunkerquoise, Alix et Stollé
 

AVIGNON Robert et son orchestre
- Columbia DF 262
    - WL 2489, Pas des patineurs, E. Jouve
    - WL 2491, La Berline parisienne, François Paul

BERRY Guy

- Parlophone 35.346
    - A 138.759, Si petite, G. Claret, P. Bayle Phonobase
    - A 138.760, Au gré du vent, Ray Noble-Campbell, Connelly-Réale Phonobase
 
- Pathé PA 2262
    - CPT 6187, Si ça vous chante, valse, Louis Ferrari, Jacques Plante Phonobase  
    - CPT 6188, Une fleur sur l'oreille, Henry Bourayre, Henri Kubnick Phonobase 
 

- Pathé PA 362 orchestre Boris Sarbek
    - CPT 1512 Cocktails pour deux, du film Rythmes d'amour, A. Johnston, Sam Coslow, Louis Hennvé,             L. Palex Phonobase
    - CPT 1514 Vivons l'amour, vivons la vie, de la revue du Casino de Paris, Jurmann-Kaper, H. Varna,             Marc Cab Phonobase
 
BERRY Guy & Marcelle LORIA
- Parlophone 85.475
    - A 138916, Tout est possible quand on s'aime, duo du film Le mariage de Mlle Beulemans, Ph. Parès,             Léo Lelièvre Phonobase
 
 
BERTAL et son orchestre
- ? RC 4000
    - 77331, Radio Chanson, fox trot, E. Rombeau et R. Emmerechts
    - 77332, Radio Chanson, fox trot, E. Rombeau et R. Emmerechts
 

BOURGEOIS César, dir Garde Républicaine
- Pathé n°6274
    - 6054, Les Lanciers, quadrille 1ère le Pantalon, O. Métra
    - 6055, Les Lanciers, quadrille 2e figure l'été, O. Métra
 

- Pathé n°6382
    - 6056, Les Lanciers, quadrille, 3e figure la poule, O. Métra
    - 6057, Les Lanciers, quadrille, 4e figure pastourelle, O. Métra
 

BRAMAY
- Odéon
    - 33921, Le spectacle gratis, canchon en patois de Lille, Desrousseaux, Phonobase
    - 33940, Min cousin Myrtil, canchon en patois de Lille, Desrousseaux, Phonobase
 
 
CHARLUS de l'Alcazar
- Pathé 4708
    - 1974, La fille de Parthenay, chanson tourangelle, Robillard
    - 2012, la leçon d'épinette, chanson populaire, Marie Krysinska
 
 
COLOMBO, orchestre de Tabarin
- Sonor n°128
    - part. 3476, La belle de java, java-mazurka, Al. Cousu, F. Ouvry
    - part 1723, Lancer léger, valse, J. Colombo, Ghestem
 
- Sonor n°129
    - part. 3478, Chica linda, rumba, Félicien Ouvry
    - part. 3362, Valse chinoise, J. Colombo, Ghestem
 

CUIGNACHE Georges et son orchestre
- Pathé n°8331
    - 6181 Le p'tit Quinquin, Desrousseaux, arrangement marche d'E. Mastio
    - 6185 C'est pour la payse, Borel Clerc, arrangement marche d'E. Mastio
 

DANSES DU CARNET DE BAL (les)
- Pathé PA 962
    - CPT 2749, Orphée aux enfers, quadrille, 1ère et 2e figures
    - CPT 2750, Orphée aux enfers, quadrille, 3e et 4e figures


DARIEL Line
- Pathé X 94054
    - 203066, Chacun fait son lit, comme il veut se coucher 1ère partie, Simons Phonobase
    - 203067, Chacun fait son lit, comme il veut se coucher 2e partie, Simons Phonobase
 

- Pathé PA 6270
    - CPT 7396, L'carette à quiens, Absalon, Auguste Labbe
 

DARIEL Line et grand-papa Léon
- Omnia 27713
    - N 202 764 R, Leçon de géographie, Bécassine dit ses bétises, Daudelin, Jean Bol Phonobase
    - N 202 765 R, Un peu de zoologie, Bécassine dit ses bétises, Daudelin, Jean Bal Phonobase
 
 
DARIEL Line & SIMONS
- Pathé PA 300
    - CPT 1338, Knock…out 1ère partie, comédie radiophonique, Simons
    - CPT 1339, Knock…out 2e partie, comédie radiophonique, Simons
 

- Pathé  PA 301
    - CPT 1340, Martin, histoire de coqueleux 1ère partie, Simons
    - CPT 1340, Martin, histoire de coqueleux 2e partie, Simons
 
 
- Pathé PA 2671
    - CPT 7389, Ouvrache de dimanche, Simons
    - CPT 7390, L'23 janvier, Simons
 

- Pathé PA 2672
    - CPT 7391, L'capiau d'palle, Simons
    - CPT 7393, Eune puche, Simons
 

- Pathé X 94055
    - 203 072 L, Les carottes sont cuites, comédie phonographique 1, Simons Phonobase
    - 203 073 L, Les carottes sont cuites, comédie phonographique 2, Simons Phonobase 
 

- Pathé X 94056
    - 203070 L, L'parrain, comédie phonographique en patois de Lille 1ère partie, Simons Phonobase
    - 203071 L, L'parrain, comédie phonographique en patois de Lille 2e partie, Simons Phonobase
 

- Pathé X 94057
    - 23069, La vie est belle, chanson de rue en patois lilois, Simons Phonobase
    - 23070, On s'aime à la folie, chanson de rue en patois lilois, Simons Phonobase


- Pathé X 94118

    - 203 244 L, Les carottes sont cuites, comédie phonographique 1, Simons Phonobase
    - 203 245 L, Les carottes sont cuites, comédie phonographique 1, Simons Phonobase
 
 
Pathé X 94295
    - 203 761, Un poste capricieux, comédie phonographique en patois de Lille 1ère partie, Simons
    - 203 762, Un poste capricieux, comédie phonographique en patois de Lille 2e partie, Simons
 
 
- Pathé X 94297
    - 203 763, Noces d'or, comédie phonographique en patois de Lille 1, Simons
    - 203 764, Noces d'or, comédie phonographique en patois de Lille 2, Simons
 

DEPRINCE Adolphe
- La Voix de son Maître K-9094
    - OLA 5226 : Chante gitane, pasodoble, Maurice Dehette
    - OLA 5928 : Mon petit Bal, java, Franz
 

ETOILE JAZZ, orchestre
- Sonor n°122
    - part. 2885, Los Angeles, fox, Al. Delbecq, Ouvry
 

- Sonor n°125
    - part. 2886, Du rouge aux lèvres, fox-trot, Andrel, Ouvry
    - part. 2887, Trois petits mots, Andrel, Cousu  BIO
 

- Sonor n°136
    - part. 3818, Quelques mots d'amour, fox trot, F. Ouvry
 
 
ETOILE MUSETTE, orchestre V. GAZZOLI 
- Etoile Musette n°221
    - part. 5377, Clocheti clocheton, polka, Maurice Villain
    - part. 5587, Au Chili, samba, Louis Gasté
 
 
ETOILE MUSETTE, orchestre J. RENO
- Etoile Musette n°173
    - part. 3929, La rumba des pantins, Jean Reynaert  Vidéo
    - part. 3931, Mon cœur est au bal, fox musette, Marc Lanjean
 

- Etoile Musette n°216
    - part. 5218, Bébert les pieds plats, java, Al. Cousu, F. Ouvry
    - part. 5220, Le régiment des mandolines, java, Henri Betti
 

FALLONE Tony, orchestre
- Etoile Musette n°269
    - part. 10841, Si tu viens passer dans mon village, valse, H. Contet, Barelli, refain chanté par Jeanine             Toscane  BIO
    - part 10846, Etoile de Mexico, paso-doble, José Réno
 

FIRZEL de l'Empire, de l'Olympia BIO
 - Cristal 6258
    - CP 2072 L'Carette à quiens, A. Labbe, F. Absalon Phonobase
    - CP 2075 L'habit d'min vieux grand-père, A. Desrousseaux Phonobase
 
 
 - Ideal 8915 / 8916, orchestre L. Julien-Rousseau
    - JD 1373 Quand on sait faire ça, Gabaroche, G. Claret, Gabriello
    - JD 1374 Une femme qui fait ces machins là, V. Scotto, Berttet et Gitral
 

 - Ideal 12.883
    - M3 80505, AN 1296 La java des chtimis, Worting, Eddy Fredo, Stollé Phonobase
    - M3 80506, AN 1297 Ma petite Lilloise, fox trot, F. Gardoni, L. Silberman, Puig, Brebant Phonobase
 
   
 
- Parlophone 80.805
    - A 10614 Le livre d'amour, Zimmermann Phonobase Phonobase
    - A 138089 Souviens-toi, valse du film Marions-nous, Ph. Parès, Léo Lelièvre Phonobase
 
 
- Parlophone 85475
    - A138943 Quand il est tout nu, la chanson du Manneken-pis, Ph. Parès, Léo Lélièvre Phonobase
 

- Pathé saphir 3864
    - 202481 Ma petite Lilloise, F. Gardoni, L. Silberman
    - 202482 L'habit d'min vieux grand-père, Desrousseaux
 

- Pathé saphir n°94085
    - 202684 Pour une heure de bonheur, du film En Parade, Battaille
 

FREDO Eddy, orchestre
- Sonor n°124
    - part. 2137, Flotte mon cœur, fox, F. Ouvry, Al. Cousu
    - part. 2138, Mon amant vagabond, fox, F. Ouvry, Al. Cousu
 

GARDONI Fredo & Marcel PUIG
- Pathé saphir 98029
    - 301195 La valse à Grand Papa, valse musette, V. Marceau Phonobase
    - 301197 Comment veux-tu que je t'oublie, java, Marcel Puig, J. Jekyll Phonobase
 
GARDONI Fredo, Puig, Chevert & G. Guignache
- Pathé saphir 9843
    - 300411 Tarragone, marche on-step, V. Marceau Phonobase
    - 300413 Le retour de la valse, Charlys Phonobase
 
 
GROUX Alex et son orchestre
- Radio Nord, studio P. Lobert 1947
    - BOL 1, Carnaval Dunkerquois, arrangement d'A. Cousu étiquette rouge PhonoBase
    - BOL 2, Carnaval Dunkerquois, arrnagement d'A. Cousu étiquette rouge PhonoBase
 
   
    - BOL 1, Carnaval Dunkerquois, arrangement d'A. Cousu étiquette jaune PhonoBase
    - BOL 2, Carnaval Dunkerquois, arrnagement d'A. Cousu étiquette jaune PhonoBase
 
 
HERSCHKOVITCH Léon, acc. Mme Max du Kédarouet
- Ideal 12109
    - AN 43, Loin du bal, Ernest Gillet
    - AN 44, Les patineurs, Waldteufel
 
interprète inconnu
- Apollon
    - Ultima 1016, Enclume, polka Phonobase
    - Ultima 1086, La petite Tonkinoise, scottish Phonobase
 

 
   - Ultima 1076, El Coreo, polka Phonobase
   - Ultima 1081, La Pergola, polka Phonobase
 
   
    - Ultima 1089, Scottisch des clochettes, avec carillon
 
     
    - Ultima 1127, Perruche et perroquet, scottisch Phonobase
    - Ultima 1128, Scottisch du carillon Phonobase
    - Ultima 1132, Polka des traîneaux Phonobase
- Pathé n°7004
    - D 6751, Brindilles parfumées, mazurka, Turine
    - D 7732, Joyeux Monôme, polka marche, Choquart 
 
 
- Pathé n°7553
    - 22613 R, Scottisch du carillon, Corbin
- Pathé n°7559
    - 22614 R, Pas des patineurs, Jouve
 

- Pathé n°7909
    - 69310 RA, Bouton d'Or, quadrille 1ère et 2e figure, Andrieu
    - 69218 RA, Bouton d'Or, quadrille 3e et 4e figure, Andrieu

 
- Pathé n°7910
    - 7987/1, Chateaudun, quadrille 1ère et 2e figures, Lamotte
    - 7987/2, Chateaudun, quadrille 3e et 4e figures, Lamotte
 
 
 
JOVATTI
- Pathé X 3658
    - N 201434, Nuits d'Orient, mélodie boston, Mario Cazes, Didier Gold
    - N 201435, Quand tu reviendras, valse boston, Maurice Dehette, P. Duchene
 

LYNEL Louis, orch. André Cadou
- Odéon 166 169
    - KI 2.173, Ecoute, Ô mon cœur, chanson du pays d'Artois, Marcel Legay Phonobase
    - KI 2.174, Le P'tit Quinquin, l'canchon dormoire, A. Desrousseaux Phonobase
 
 

MARCEAU (Verschueren)
- Odéon 238.031
    - KI 3339, Souvenir de La Varenne, valse, V. Marceau
    - KI 3340, Pyramides, marche, Marceau, Pellemeulle
 
 
- Odéon 250.024
    - KI 4566, Ronde policeman anglais, two step, E. Van Herck
    - KI 4867, La joyeuse, java, Marceau
 

MARJANE Léo, orchestre Ambrose
- Decca Record 51.001 B
    - DR 10183, Bambi bamba, Larue, Siniavine
    - DR 10184, Mademoiselle Hortensia, Plante, Louiguy
 
 
MUSETTE CONSTELLATION
- Constellation, n°602
    part. 3924, La rumba des pantins, Jean Reynaert
    part. 3929, Vive le régiment, polka step, V. O. Ursmar
 

OUVRY Félicien et son orchestre  BIO Vidéo
- Sonor
    - n°122, part 2824, Radio Star, Al. Cousu
    - n°136, part 2895, Bonjour Printemps, Al. Cousu
 

POLIAN
- Lutin, 10003
    - Z5, Le corbeau et le renard
    - Z6, Fais dodo 

 
 
ROSOOR Louis, violoncelle, PETITJEAN Lionel, piano
- Gramophone K. 7027
    - 50.3175, Adieu à la vie, Beethoven trans. Ronchini Phonobase
    - 50.3176, Romance en ré, op. 51, Camille Saint-Saëns Phonobase
 

ROSSOTTI Henri, DELEUSIERE Gilbert
- Pacific 2477
    - BU 045 M part 9.455, Un chorinho e tango, Severina Araujo
    - BU 024 M part 9.456, La Raspa, Champfleury, André Hornez, V. Thomson


RUCART Arlette, orchestre F. Warms BIO
- Cristal n°5266
    - CP462, CP 463 Les Dragons de Villars, il ne m'aime guère en 2 parties, Lockroy, Ormon, A. Maillart
 
 
RUCART René, orchestre F. Warms BIO
- Cristal, n° 5515
    - CP 800, C'est tout le printemps, fox trot chanté, H. Lévil, V. Marceau
    - CP 801, En sifflotant, valse chantée, P. Manaut, R. Solry
 
 
SAINT CLAIR Sylvie, orchestre de Raymond LEGRAND BIO
- Decca Record MB 20844
    - P 508, La java des matous, Michel Emer  Vidéo
    - P 509, La polka des fatigués, Michel Emer
 
 

SAINT CLAIR Sylvie, orchestre de Stanley BLACK
- Decca Record F 8591
    - DR 9956, No can do, Tobias, Simon
    - DR 9957, I'm so all alone, Je suis seule ce soir, Gilbert, Noël, Casanova
 
 

- Decca Record F 8631
    - DR 10265, Ah le petit vin blanc, Dréjac, Brel-Clerc
    - DR 10266, Take it away, Gamse, Madrigera Vidéo


- Decca Record F 8667
    - DR 10494, Coax me a little bit, Simon, Tobias Vidéo
    - DR 10495, C'est pas tous les jours dimanche, Aznavour, Roche


 
SIMONS
- Pathé PA 6270
    - CPT 7398, Si j'avos su, j'aurais resté garchon, Absalon, Auguste Labbe
 
 
VERGNIÈRES Jean
- Parlophone 85.094
    - A 138 417, L'internationale, Degeyter, Pottier
    - A 138 418, Le drapeau rouge, Degeyter, M. Réty
 
 
VERLOR et DAVRIL, orchestre Franck Pourcel BIO
- Ducretet Thomson Y 8817
    - SEL 1292, Mister Callaghan, E. Spear, R. Rouzaud
    - SEL 1294, Le petit mambo chinois, J. Ledru, R. Chical  R. Denoncin


V. MARCEAU
- Odéon 165 391
    - KI 3106, Volupta, valse, V. Marceau
    - KI 3107, Perle de cristal, O. Hamel
 

- Odéon 250 525
    - KI 6202, Boule de neige, valse musette, V. Marceau
    - KI 6203, Princesse java, V. Marceau
 


WATTEEUW Jules
- Odéon A 74.029
    - Ki 724, Les deux commères, J. Watteeuw, Phonobase
    - Ki 736, L'moucho d'poche, J. Watteeuw, Phonobase