mardi 14 mars 2023

Auguste Labbe, dit César La Tulupe, 1867-1947

mise à jour le 14/3/2023 : ajout des paroles de L'diabolo (merci à Philippe Boulfroy)
mise à jour le 4/8/2022 : ajout des chansons publiées dans Le Réveil du Nord en 1923
mise à jour le 3/8/2021 : ajout tombe de Victor Absalon
mise à jour le 3/10/2019 : ajout du recueil de Chansons rosses
page mise en ligne le 8/8/2014

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à la demande d'Agnès, fidèle lectrice de ce blog.


Auguste Labbe
collection personnelle

Auguste Labbe est l'auteur de chansons restées dans la mémoire des Lillois : L'carette à quiensSi j'avos su j'aros resté garchon et aussi Les camanettes. Il est né le 10 mars 1867 à Lille, 21 rue des Robleds, dans le quartier Saint Sauveur. Il est le fils d'Auguste César, menuisier et Constance Henriette DUROT, cartonnière, tous les deux nés à Lille. Il fait son service militaire dans les services auxiliaires pour cause de faiblesse et sa fiche matricule nous apprend qu'il est toujours domicilié rue des Robleds en 1887, il est alors papetier ou relieur, comme il l'indique lors du mariage de son frère Henri en 1890.

signature d'A. Labbe sur son acte de mariage

Sur son acte de mariage de la même année on apprend qu'il a résidé quelques temps à Paris où il a sans doute connu sa première épouse. En 1900 il signale son déménagement à Paris, 121 rue de Vaugirard, mais revient à Lille en 1902. Il participe, en 1906 à Roubaix, au concours organisé par La Muse Nadaud,  En 1908 il emménage 4 rue Saint-Sauveur. Pendant l'occupation il écrit des chansons satiriques qui lui occasionnent quelques tracas avec la police allemande. En 1915, à la suite d'une dénonciation, il est arrêté pour s'être occupé de soldats français restés à Lille. Il est incarcéré à la Citadelle de Lille, au secret, puis traduit devant le conseil de guerre qui le condamne à neuf mois de prison. Il est emmené en captivité au bagne d'Aurath, puis il est transféré au camp d'Holzminden. Il est rapatrié à Lille en octobre 1917. Avant sa captivité il avait pris soin de mettre à l'abri ses textes chez des amis imprimeurs (Nuez et Carron) et en 1919 il publie 45 textes (chansons, pasquilles et sonnets) sous le titre A la guerre comme à la guerre, Les boches à Lille avec une préface de l'artiste peintre Joseph Chauleur (1878-1965).

collection personnelle
Il s'est marié quatre fois : en 1890 à Lille avec Mathilde DELEPLANQUE, en 1918 à Paris avec Angèle PLOVIER, puis avec Victoria CORROYER et en 1934 à Lille avec Hélène DELAFORTERIE. Il décède à Mons-en-Barœul le 20 mai 1947, huit jours avant le chansonnier tourquennois, Jules WATTEEUW. Je ne sais pas si les couples ont eut une descendance.
Sa vie de poète nous est peu connue. Sa première prestation, il a 24 ans, semble être sa participation à un concert de bienfaisance organisé par le Club des Dauphins Lillois, à la Scala de Lille en décembre 1891. On sait aussi qu'il a été plusieurs fois lauréat dans des concours et qu'il a écrit régulièrement des articles et des poèmes pour le journal La Vaclette et après la guerre dans le Réveil Illustré. En 1905 il participe à la création et anime le Caveau Lillois, association de chansonniers patoisants. En 1911 il participe à la revue Lille-Chansons, revue costumée des œuvres patoisantes des chansonniers lillois : Desrousseaux, Auguste Labbe, Emile Drumez, Henri Fournier, Delory, etc, etc. [sic] l'arrangement est de Félicien Drumez, l'ouverture et la musique de scène de Gustave Gabelles (1883-1969). Le lieu des représentations n'est pas indiquée sur le document que je possède, mais l'association organisatrice, L'Association Philanthropique du Nord, a son siège social sur la place du Théâtre. La première a lieu le 7 juillet 1911, le livret et les textes des chansons ont paru dans la revue Les Echos Sportifs et Mondains de septembre 1911.
Il semble avoir eu une production importante, car la revue Toudis mentionne quelques uns des titres de ses œuvres, parmi les 4.000 ! connues, que sont-elles devenues ?

Dans ma collection :
- 14 juillet 1915, sonnet
- A l'increvable Franços-Joseph (1915)
- A l' poubelle les paillasses à boches (1915)
- A l' première hirondelle de r'tour à Lille (1915)
- Les Allemands sont amateurs… d'écus, sur l'air L'académie à moi, c'est ma maison (sd)
- Les All'mands à Lille, sur l'air Célina, Célina c'est comme ça que j' t'aime (1915)
- L'angelus du 75, sur l'air L'angelus de la mer (1915)
- Anniversaire du bombardement d'Lille, sonnet (1915)
- L'bailleu, sur l'air On dit que je suis sans malice ou Une fille comme il faut (1903)
- Les balafrés, parodie de Cyrano de Bergerac (1915)
- Baptême du petit Lydéric, musique de H. et G. Gadenne (1905)
- La bière,  air D'la braise, dédiée à M. Debuire Du Buc, parue dans la Vaclette du 19 juillet 1892
- Les bochartes, sur l'air Ah, mad'moiselle Rose, j'ai un petit objet à vous offrir (1915)
- Le boléro du balayeux dans la revue Lille-Chansons (1911)
- L'bombardement d' Lille par les Allemands (1914)
- Les Bords des élites, sur l'air Au temps des noisettes (1903), puis mis en musique par V. Absalon
- L'buveux et l'cabarétière, monologue (1903)
- Les camanettes, musique V. Absalon
- L' camp d'Holzminden, sonnet (1918)
- L'canon de l' Grand'Place, sur l'air Tout le long, le long du Missouri (1914)
- L'carette à quiens, musique V. Absalon
- Cha dot faire enn' séquoi tout d'même !!!, air : Ça vous fait tout de même quelque chose (1896)
- L'chenil des laichez-passer, sur l'air La mère Angot (1915)
- Chin qu'on vo' pendant la guerre, sur l'air Vous voyez bien qu'elle est rosière (1914)
- Les commodités lilloises, sur l'air La chasse (1905)
- Consignation d' bicyclettes à Lille, sur l'air L'étoile d'Amour (1915
- L' crox-Rouge allemande et l' bos d' Boulonne, sur l'air Au bois de Boulogne (1915)
- L'déménag'mint du paufe, monologue (1903)
- L' démolition de l'façade du Café Jean, sur l'air Un bal à l'Hôtel de Ville (1915)
- L'diabolo, sur l'air En jouant du mirliti, en jouant du mirliton (sd) paru dans la revue L'vaclette ou  L' Nouvielle vaclette pour la chanson du mirliton voir ICI et ICI

collection
Philippe Boulfroy

- Dins les Dondaines, sur l'air A la Roquette (1903), publiée d'abord dans La Vaclette du 24 juillet 1892, puis mis en musique de V. Absalon
- L'éclipse, souvenir du 30 août 1905, sur l'air L'anatomie


collection personnelle


- L'étoffe, pasquille (1903)
- Eun' bonne réplique, pasquille (1915)
- Eun' noce à Lille, monologue
- Faut pas s'en faire, musique de Jules Dupriez, de l'opérette L'étroit mousquetaire (1924)
- Les fiêtes de Lille pindant l'occupation allemande, sonnet (1915)
- Les floralies, sur l'air J'ai trouvé Paris
- Les fourneaux économiques et la guerre, sur l'air L'café (1915)
- Honni soit qui mal y pense sur l'air Il est tout mince (1905)
- I' fait noir à Lille, sur l'air Madelon
- Lamintations d'ma tante à quiens, sur l'air du Fiacre 113 (1903)
- Lettre ouverte à l'Imp'reur des Boches Guillaume II (1918)
- L'lard du Kronpriz, souvenir de l'Argonne, pasquille lilloise (1915)
- Un Lillois à Madagascar, sur l'air Un mariage à Pékin (1903)
- Lillos, rappelez-vous, musique V. Absalon et Robert Solry, du film En avant la musique
- Marche des Balyeux, musique de E. Carbonnel, parue dans La Vaclette du 6 décembre 1891

Collection personnelle

- L'martiau, musique de Victor Absalon
- Mentalité Boche, sonnet (1914)
- Minteux !. minteux !… minteux !… (1914)
- Mintiries boches, sur l'air Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans (1915)
- L'molin à café de m' gra-mère, monologue (1903)
- L' Mont Blanc (sd)
- Musette, musique d'Auguste Paulvaiche
- Nos aéros à Lille…… et les boches, sur l'air Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine (1915)
- Notre réponse à Kleeberg (1915)
- Les nouviaux riches, sur l'air Froufrou, froufrou
- Nouviell's du front (sd)
- L'nouviell' "Kulture", sur l'air L'habit d'min vieux grand-père (1915)
- Ohé ! mirliton, musique de G. Gadenne
- La parate, sur l'air La r'traite in musique (1915)
- Passage d'une troupe de civils allemands à Lille le 9 août 1915
- L'patois d'Lille et l'argot parisien, sur l'air J'ai pas l'habitude de fumer
- Pendant le carême, monologue grivois (1903)
- Les pessimistes (1915)
- Pour les soldats morts pour la patrie, tombés sur les remparts de Lille les 11 - 12 octobre 1914
- L'punache, musique de V. Absalon
- L'queminch'mint d' la fin, sur l'air Quand on n' a pas d'cheveux (1915)
- La queue des sans toubac, sur l'air Le petit panier
- Les queues à Lille, sur l'air Elle avait une jambe de bois
- L'rassi, pasquille (1905)
- Les rêves d'un balyeux, air à Saint Lazare, d'Aristide Bruant, parue dans La Vaclette du 27 mars 1892
- Roman d'amour, musique de V. Absalon
- Si j'avos su, j'aros resté garchon !, musique de V. Absalon
- Siscat et sin z'oiseau, musique de V. Absalon
- Souv'nir de l' messe de Pâques in l'églche Saint-Pierre Saint-Paul, à Lille l' 4 avril 1915, pindant l'occupation all'mande
- Souvenir des pigeons de l'grand'place de Lille (1917)
- Les statues de Lille en goguette, musique de E. Carbonnel, dans la revue Lille-Chansons (1911)
- Tac au tac, sur l'air Le Pendu (1905)
- Le triomphe de la paix, sur l'air Quand Madelon
- Uch' que j' sus-t-ichi ? (après mon arrestation) écrite à la citadelle de Lille, château d'Anvers le 30 octobre 1915
- Un grand cambriolage à Lille, sonnet (1915)
- Un Lillos précoce, pasquille lilloise (sd)
- La vie au camp d'Holzminden, sur l'air L'habit d'min vieux grand-père (1917)
- La vie chère, sur l'air Quand on revient de permission
- L'viell' fille, air : La cocotte (1897)
- Vive l' brad'rie !, sur l'air Choisis Lison

Les textes datés de 1903 proviennent du recueil La muse patoise, édité par J. Hullain, imprimeur 3 rue des Brigittines à Lille, qui est également l'imprimeur du journal La Vaclette. Ce recueil est constitué de sept très petits formats (13,5 x 21 cm) simplement assemblés par un point de colle. On y trouve les premières éditions de L'carette à quiens sous le titre Lamintations d'ma tante à quiens et Dins les Dondaines et Les bords des élites qui se chantaient sur d'autres musiques.


collection personnelle


Auguste Labbe, à 30 ans
collection personnelle


Pendant l'année 1923, Auguste Labbe a publié une chronique d'actualité en chanson patoise sous le titre Muse Lilloise dans Le Réveil du Nord :

2 janvier : L'jour de l'an
7 janvier : Si la Deule elle avot voulu, air : Si la Garonne elle avait voulu (Gustave Nadaud)
16 janvier : L'bedoulle à Lille, air : Le v'là l' petit' Violette (Desrousseaux)
23 janvier : A Guillaume II, à l'occasion de son anniversaire, souvenir des pigeons de l'Grand Place de Lille
30 janvier : L'ex-kaiser et s'femme, air : Elle me fait jamais des trucs comme ça, elle m'aime pas
6 février : Les corbelles à papier, air : Musique de chambre ou l'Anatomie
13 février : Ch'est carneval, musique de Jules Dupriez
27 février : Ch'est p't'êt' drôle… mais ch'est comm' cha !, air : [Ces dames ou] On devrait supprimer ça
6 mars : Compt' là d'ssus… te verras la Déesse, air : Mont' là d'ssus
13 mars : On dit… on dit…, air : Musique de chambre ou l'Anatomie
20 mars : L' manque d' courant, air : Ch'est bien triste, allez Célina, d'avoir un garchon si pana (Desrousseaux)
27 mars : Les nouviaux riches, musique de Jules Dupriez
3 avril : V'là les Pâques
6 avril : Les budgets du ménache, conseils à une aspirant du mariage
10 avril : La vie chère, air : Quand on revient de permission
17 avril : Nos coqu'leux, air : Le Broqu'let (Desrousseaux)
24 avril : L'ex-kronpriz devient maboul, air : C'était pas la peine assurément (La fille de Mme Angot)
1 mai : Les norriches
8 mai : In avant… mark !
15 mai : L' temps qui fait
29 mai : A part cha… tout marche à mervelle !, air : Elle est tellement innocente (La fille de Mme Angot)
6 juin : C'est-i' pour cha qu'j'ai fait la guerre ?, air : Vous voyez bien qu'elle est rosière
13 juin : Ah ! ch'est bien malheureux d'êr' riches, air : Elle est tellement innocente (La fille de Mme Angot)
19 juin : L'pain Chéron
3 juillet : L'Bruant, fable
10 juillet : L'chifflet des agents, air : Un bal de l'hôtel de ville
17 juillet : Mais qui fait caud !, air : Les bonnes gins de St Sauveur (Desrousseaux)
24 juillet : L'fiète d' Saint' Marthe, air : A Saint Lazare
31 juillet : L' nouviau théâte d' Lille
8 août : Portrait à dix sous, air : Les bonn's gins d' Saint Sauveur (Desrousseaux)
21 août : Les gosses de riches… à la mer
28 août : La foire de Lille, air : L'habit d'min vieux grand père (Desrousseaux)
4 septembre : Vive l'braderie, air : Choisis Lison
11 septembre : Il est minuit (ou Lille par nuit), air : de la chanson du même titre
20 septembre : Eun' nouvielle
28 septembre : L'grand concours des célébrités du Progrès du Nord, air : Mon homme
2 octobre : Eun' semaine d' pichon à Lille
9 octobre : Mais cha n'étot qu'un rêve, air : Le plus joli des rêves
13 novembre : La classe s'in va !
20 novembre : La galettera, air : La Violetera
4 décembre : L' Noël du gueux
26 décembre : Au p'tit Jésus





La BNF et la Bibliothèque de Lille possèdent : Les boulingers de Ronchin (1895), Les laitiers de Ronchin, Un drôle de ménage (1896), etc, et les recueils : L'infant d'Lille (1900), l'Armena drôlatique (1922) et les Boches à Lille cité plus haut.



Victor ABSALON, le compositeur


Victor Sylvain ABSALON
collection personnelle

Dans les années 1920, la musique de ses chansons est souvent composée par Victor ABSALON, violoncelliste, professeur de musique, né à Mons en 1886, fils de Florimond, ouvrier au chemin de fer et Rose SMELSER, ouvrière couturière. Suivant l'exemple de son oncle Mathieu ABSALON, ancien professeur de violoncelle à l'académie de Valenciennes, il étudie cet instrument à Bruxelles où il obtient un premier prix au Conservatoire. Il est domicilié à Tournai après 1911, puis on le retrouve à Lille vers 1924. En 1926 il est chef d'orchestre à l'ouverture de l'hôtel Carlton. A la fin des années '20 et au début des années '30, la radio de Lille PTT-Nord met fréquemment au programme des œuvres de ce compositeur et il est souvent sollicité pour jouer pendant les messes de mariage de la bourgeoisie lilloise et alentours. Compositeur habituel des chansons d'Auguste LABBE, en 1927 il compose la musique de la chanson D'siré ou t'as cassé l'cruche de la revue locale Ça… c'est Lille, écrite par Pierre MANAUT et André HORNEZ. En 1928 il est promu officier d'Académie, la presse nous apprend qu'il a été violoncelle solo à l'orchestre du Théâtre de la Monnaie et à l'orchestre Louis Ganne de Monte Carlo.
En 1928, il divorce de Marie VANDENBOSSCHE pour épouser une Coudekerquoise, Jeanne LEBECQUE à Lille en 1929, sa future épouse est alors domiciliée à Boulogne sur Mer, 37 rue Faidherbe. Il décède à Lille en 1962 et son épouse en 1984. Le couple est inhumé au cimetière de Coudekerque-Branche dans le caveau de la famille Lebecque.

Christian Declerck

Sources : revue Toudis, n° 6, août 1998,  Bulletin des réfugiés du département du Nord, Journal de Roubaix, L'Egalité de Roubaix-Tourcoing, Le Grand Echo du Nord  et collection personnelle.


la tombe de Victor Absalon
et Jeanne Lebecque



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Annexes

une des premières chansons d'Auguste Labbe, datée de 1894

A Molins-Lille : chanson-type en patois de Lille / par Auguste Labbe...
source : Gallica


D'autres chansons publiées pendant la Grande Guerre dans le Bulletin des réfugiés du département du Nord :

L'quinze août à Cambrai, sur l'air de Martin Martine 

Bulletin des réfugiés du département du Nord : paraissant deux fois par semaine...
source : Gallica


L'timbre rabais

Bulletin des réfugiés du département du Nord : paraissant deux fois par semaine...
source : Gallica


Point méchante

Bulletin des réfugiés du département du Nord : paraissant deux fois par semaine...
source : Gallica



Une interprétation par Bertal de deux chansons d'Auguste Labbe et Victor Absalon : Les camanettes et L'carette à Quiens

Les deux chansons en entier sont ici



Albert Demeulemeester, 
dit Bertal (1897-1960)
collection personnelle


8 commentaires:

  1. Merci pour cet article foisonnant d'informations. Pour les deux beaux enregistrements d'un chanteur adepte du verlan ! Et la trouvaille L'timbre rabais sur Gallica...
    Méfit'té, car tous chés garchons /In fout tertous des collections/N'prête jamais, n'prête jamais/Tin lif' de timbre rabais !
    Merci encore, Agnès

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  2. Bonjour,
    J'ai longtemps confondu Bertal avec Marcel Bertal. Dans une émission des Cinglés du Music Hall consacrée à Lille, JC Averty avait attribué l'interprétation des cris de Lille et d'autres chansons à Marcel Bertal (parolier parisien bien connu par ailleurs). Si vous avez des infos sur ces 2 Bertal, cela m'intéresse.
    Bien cordialement,
    Daniel COUCKE

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    1. Bonjour, je n'ai rien sur Marcel BERTAL, ni sur Louis MAUBON, son acolyte, paroliers sous le pseudo BERTAL-MAUBON.
      Le chanteur BERTAL est né à Lille, son père Jules est originaire de Tournai, il était vitrier et sa mère, Philomène ALEXANDRE, est née dans le Pas de Calais, fille d'un fileur de laine.
      Cordialement
      CD

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  3. Je recherche les paroles de la chanson en chti:l'diabolo

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  4. Bonjour, savez-vous si Auguste Labbe a un lien de parenté avec le peintre Henri Labbe ayant vécu à Santes ? Merci.

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    1. c'est peu probable, ils ne sont pas du tout issu du même milieu social

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