mise à jour le 11/1/2021 : ajout de 2 photos
L'usine Simoëns-Lorez, à Roubaix
Après 1918, ils étaient partout, chaque café, chaque estaminet en possédait. Ils faisaient le bonheur du patron et des clients, et le malheur du voisinage qui se plaignait du tapage nocturne. On les appelait piano automatique ou orchestrion. Les moins luxueux ont été détruits dès l'arrivée du gramophone et surtout de la radio. Celui-ci était vendu par Marceau Simoëns et Victor Lorez, associés à Roubaix dans les années 1919/1922. Le Musée d'Histoire et de la Vie Quotidienne de Saint-Martin en Campagne (76) en conserve un rare exemplaire en état de fonctionnement.
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© T. Dion, Musée d'Histoire de la vie quotidienne |
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© T. Dion, Musée d'Histoire de la vie quotidienne |
Victor Lorez est né à Dunkerque, dans la rue des Passerelles, le 30 juillet 1882, fils de Gervais et Philomène China, originaires de Roubaix. Victor a été conducteur de chevaux, mais vers 1920 il s'associe avec un voisin, Louis Marceau Simoëns, ancien apprêteur en tissus, né à Roubaix le 14 octobre 1882, fils de Théophile et Marie Meurisse, originaires de Tournai (B). Marceau a probablement repris la fabrique de pianos mécaniques de son beau-frère Liévin Bailleul (voir ci-dessous). Les associés installent leur usine 70 rue Chanzy à Roubaix. Victor meurt en 1951 et Marceau en 1960, tous les deux à Roubaix.
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pianos automatiques Le Merveilleux source : Retronews |
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source : Médiathèque de Roubaix |