C'est le titre d'une cassette, sous-titrée Regards chansons 1880-1920, éditée en 1987 par le duo de chanteurs Nadine Pouilly et Denis Cacheux de la Compagnie Tant qu'à faire basée à Lille.
- Le couteau, Théodore Botrel
- La Charlotte* (extrait), Jehan Rictus
- Ce bon bougre de métayer, Gaston Couté / Théodore Botrel
- A Montmertre, Aristide Bruant
- Filles d'ouvriers, Jules Jouy / Gustave Goublier
- Paméla aussi, Edmond Bouchaud dit Dufleuve / Charles Jardin
- Demain dès l'aube, Victor Hugo / Henri Tachan
- Y a qu' les riches, Félix Mortreuil / Paul Briollet / Charles Raiter dit Del-Raiter
- Le grand frisé, Emile Ronn / Léon Daniderff
- Les rafles, Gaston Monthéus / Raoul Chantegrelet / Pierre Doubis
- C' qu'on n'disait pas**, Jules Combes / Raoul Chantegrelet
- Les grimaces, Xavier Privas
musiciens :
Thierry Barroit, saxos, flûte, clarinette
Denis Cacheux, accordéon, piano
Hugues Martel, percussions
Jean Millot, piano
Jean Christophe Tant, guitare
William Schotte, violoncelle
Michel Vandenberghe, basse
Jean-René Vankeisbelk, cornet
fichiers sur demande (avec l'accord de Nadine Pouilly)
******
* à propos de la Charlotte, dont le titre complet est La Charlotte prie Notre-Dame durant la nuit de réveillon, je peux apporter quelques informations complémentaires sur le père "inconnu" de son auteur Jehan Rictus, alias Gabriel Randon.
Gabriel Randon de Saint Amand est né à Boulogne sur Mer le 21 septembre 1867, fils naturel de Domitille Camille Gabrielle Adine Randon de Saint Amand, artiste dramatique et lyrique née à Port Louis dans le Morbihan en 1846. Dans une lettre publiée en 1910, Jehan Rictus révèle le nom de son père biologique, Mandé Delplanque qu'il dit être professeur de gymnastique.
Alexandre Mandé Delplanque, né à Boulogne sur Mer en 1821, est le fils de Louis Marie Clément (maître de danse, né à Wimille) et Jeanne Thérèse Collette Bollengier (née à Hondschoote). Il était professeur de danse et de maintien, avec son père, rue des Vieillards, et faisait paraître régulièrement dans les Almanachs de la ville, cette annonce : Professeur dans les principaux pensionnats de Boulogne. Maître de danse breveté, élève de feu le célèbre M. Coulon, professeur de la première classe de l'Académie Royale de Paris. A l'honneur d'informer les familles anglaises qu'il donne des leçons en ville, et que son Académie, ci-devant rue des Pipots, est maintenant dans sa belle salle de bals et de concerts, rue des Vieillards, n° 15, les mardis, jeudis et samedis, de trois à cinq heures ; et aussi cours de polka.
La nouvelle méthode de M. Delplanque, par exercices raisonnés sur les principes naturels, suivant les bases de l'anatomie, donne en peu de temps, à ses élèves, l'avantage de danser avec grâce, d'avoir une belle tenue en marchant, et de pouvoir se bien présenter en société, avec aisance et sans affectation. Il donne également des leçons de révérence de cour.
Il avait trois frères professeurs de danse : Louis Marie (1812-1882), Sulpice Hugues (1818-1896) et Hildevert Charles né en 1827.
Alexandre Mandé est mort à Boulogne sur Mer le 12 août 1887 rue Saint Louis.
******
** à propos de C' qu'on n'disait pas, nous recherchons toute information sur cette chanson dont nous n'avons trouvé aucune trace sur les sites officiels : Gallica, Catalogue Collectif de la BNF, etc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire