Catherine Claeys et Pierre Dubois sont d'abord à Dunkerque, pendant une répétition de la Chorale des Glacis, puis ils vont à Boeschepe, en fait près de Eecke au Refuge du Renard. Je n'ai pas la fin de l'émission.
Source : archives de Marieke
1 : Générique/présentation 2 : La chorale des Glacis 3 : Entretien avec Marieke sur les costumes des bazennes 4 : Cris des marchandes de poissons 5 : La bazenne Alphonsine, témoignage 6 : Cri des marchandes de crevettes 7 : Témoignage d'Alphonsine 8 : Recette des anguilles par Alphonsine 9 : Alphonsine et les bals 10 : Le quadrille des Lanciers chanté 11 : Les fiançailles 12 : Le mariage 13 : Creule Co chanté par Hélène Brésillion 14 : Entretien avec Alphonsine 15 : Le roman d'une "fire" de fabrique (Alle travaille à la filature), par Marieke 16 : Cris des marchandes de poissons
17 : Le Colporteur au Refuge du Renard(in't Voshol) 18 : Fête à Julia, accordéon 19 : Fête à Julia, O Mensch'n Van Mijn Westhoek de W Vermandere 20 : Fête à Julia, conversation 21 : Fête à Julia, Vivat Flamand 22 : Fête à Julia, entretien
En septembre, on récolte le houblon dans les houblonnières des
Flandres. Les tiges sont coupées à l'aide d'un mirador. A la ferme on va
séparer et trier les cônes qui contiennent la poudre qui servira par la
suite pour la fabrication de la bière. Dans le Nord, le houblon est un
symbole et sa cueillette comme les vendanges dans le midi est l'occasion
d'une fête. Alfred et Kristien DEN OUDEN, le chantent comme d'autres le
dansent. Ces musiciens et les danseurs, le groupe HAEGHEDOORN, nous
entraînent dans la houblonnière où toute la nuit cette plante est
célébrée.
Appelée simplement "Jean Bart", elle serait une chanson folklorique comme mentionné sur la pochette du disque Chansons du petit matelot des Compagnons du Large publié en 1959 qu'on peut écouter ci-dessus. Toujours considérée comme une chanson du folklore, elle faisait partie du répertoire des militaires de la Marine Nationale. Dans les années 1980 et suivantes, elle a été reprise par plusieurs chorales, dunkerquoises (Het Reuzekoor par ex.) ou non.
Or cette chanson a un auteur et un compositeur : les paroles sont de Pierre d'ANJOU et la musique de Jean FRAGEROLLE. En 1931 elle est publiée dans le recueil Histoire de France en chanson, illustré par Jacques TOUCHET.
collection personnelle
Pierre d'Anjou : né Louis Charles CAILLET à Doué la Fontaine (49) le 2 novembre 1901, fils de Léon, charron, né à Soulanger (49), est un chansonnier très actif. On relève près de 140 notices de publications dans la base de la BNF de 1931 à 1948. Je n'ai pas trouvé sa fiche matricule qui permettrait de connaître son parcours. L'histoire de France en chansons est publiée à Paris par la Nouvelle Librairie Française. Les années suivantes, on relève dans la presse sa participation régulière comme producteur à Radio Paris PTT, jusqu'en qu'en 1948, il y écrit de nombreuses émissions diffusées en début de soirée. En 1923, il épouse une parisienne, Yvonne CHASTANET, née en 1903 et décédée en mars 2000 à Doué la Fontaine. Louis est mort également dans cette ville en 1977.
Jean Fragerolle : né Georges Raphaël FRAGEROLLE à Asnières sur Seine (92) le 13 octobre 1883, il est le fils de d'Auguste Georges le compositeur/pianiste des spectacles du cabaret du Chat Noir.
Ce recueil contient également :
- Les voiles normandes
- La chanson des fuseaux
- La chevauchée de Jeanne
- Les deux archers
- La duchesse en sabots
- Le bon roy Henry
- Sur la route de Suresne
- Le départ de Lafayette
- Les volontaires
- Vieille Lison
- Petits soldats de France
illustration : Jacques Touchet
******
les Compagnons du Large, Cols Bleus 1955
Paul MAYEUX : né aux Sables d'Olonne (85) le 2 mars 1900, il est le fondateur des Compagnons du Large qui ont enregistré cette chanson dont il a fait l'arrangement. La presse donne plusieurs fois les noms de ces "compagnons" : Clément Gratadoux, Roger Rosetzky, Jean Canillot, Pierre Baisne, Christian Bill et Pierre Ambray, tous d'anciens prisonniers de guerre, Paul Mayeux aussi aurait été interné au Stalag IA-IB, mais il n'y a pas de mention sur sa fiche matricule. Il est actif dans le milieu vendéen de Paris. En 1943 il est secrétaire et trésorier de la Veillée Vendéenne puis président des Vendéens de Paris de 1965 à sa mort en 1969.
Christian Declerck
19 février 2025
en prime :
une version "shantiesée" par le groupe belge de Garre van KorneeICI publiée dans l'album Een scute moet varen
mise à jour le 24/3/2019, le lien de téléchargement a été remplacé mise à jour le 27/1/2020, les liens des transcriptions ont été remplacés
mise à jour le 19/2/2025, ajout d'une vidéo
dans les rues de la vieille ville, Boulogne sur Mer, 1990
photo : Marie-Aude Pradeau-Desmarchelier †
Le groupe Vents Contraires a été créé en 1989 par des musiciens du groupe de musique irlandaise, Ceilidh (C. Declerck, G. Ryckeboer et Katrien Delavier) auxquels s'est joint Patrice Gilbert. Le premier bal a lieu au festival de Bergues le 25 juin 1989, le dernier à Calais le 15 novembre 2003.
Musiciens :
Christian Declerck : violon, alto Katrien Delavier † : harpe celtique, flûte traversière, cornemuse (remplacée par Elise Wuillemin en 1999)
Patrice Gilbert : vielle à roue, bodhran, épinette du nord
Gérald Ryckeboer : cornemuses, bouzouki, guitare
Enregistrement pendant une répétition
- 01 The Gelding of the Devil, country dance
- 02 L'Orientale / Les Trois Canards, bourrées de Mick Baudimant et Bernard Blanc)
- 03 Les Vents Contraires, contredanse
- 04 Adèle Blanc Sec, scottisch de Frédéric Paris
- 05 Adieu les Gens, valse de Christophe Declercq
- 06 Scottisch à Emeline de Jean-François Vrod
- 07 Branle des Lavandières
- 08 Jenny Pluck Pears, country dance
Une chorégraphie a été composée par Marie-Aude Pradeau-Desmarchelier †, ex-animatrice de l'atelier de danses traditionnelles de Boulogne sur Mer (association Citrouille). Cette contredanse est un Cercle Sicilien (2 couples face à face progressants sur un cercle), elle peut se danser sur toute jig en trois parties de 16 mesures :
Les Vents Contraires, contredanse
I.
1-4 dos à dos contre partenaire
5-8 dos à dos fille
9-12 dos à dos partenaires
12-16 dos à dos garçons
II.
1-4 moulin main droite
5-8 set et cross (épaule droite)
9-12 moulin main gauche
13-16 set et cross
III.
1-4 tour à 2 mains partenaire
5-8 swing partenaire
9-12 tour à 2 mains contre partenaire
13-16 turn et cross (progressive)
les couples SAM passent à l'intérieur
Une lectrice fidèle (merci Agnès) m'a fait savoir que cette contredanse se trouve également dans le manuscrit, dit du Cinquantenaire, avec une description des figures originelles.
Après nouvelle publication, Agnès m'a transmis ces dernières infos : "J'ai trouvé sur le site du "troubadour wallon" la reprise en pdf du-dit manuscrit, partition retapée ainsi que déplacements et pas, conformes à ce qui est sur le fac-similé du manuscrit que je possède. Le rédacteur du site a développé entre parenthèses les abréviations de l'original.
Pour info, la contredanse est également dans le Benoit Andrez et J.Joiris, livre 1 (1753). Reprise sous le titre le vant contraire ainsi que dans le Limbourg. A noter que la seconde note est ici un do (dans les deux autres documents, c'est un ré).
Grâce à Juliette, qui m'a prêté les cassettes VHS, j'ai pu faire numériser ces émouvants documents qui font revivre ce groupe folklorique dunkerquois, fondé en 1986.
Par William Schotte et Casilda Rodriguez, accompagnés par Yves Collache, Claude Collache, Bernard Brousse, Henri Labaere, Denis Byache, Jacques Brousse, Thierry Rousselle, ?, André Rouzet
imprimé en 1938
L’Evaporée, contredanse française
Sur la digue de Dunkerque près du Mémorial des Alliés
Musiciens : Marieke (clavier), Robert Leroy (violon) et Jean-Paul Dozier (flûte à bec).
Danseurs : Anne Byache, Jean-Marie Byache, Damien Carême, Pierre Collache, Annie Dutry, Christophe Isaert, Sylvette Rau, ?.
Musique et chorégraphie recueillie par Robert Daubat dit d’Aubat-Saint-Flour (maître à danser à Gand)
Chanson du carnaval 1906, dédiée à l'Union Chorale de Dunkerque fondée en 1890 par Ernest CASTELYN (1844-1927)
Chanté par la chorale Les Bazennes des Glacis, créée par Maryse Collache
Trophées Jean-Bart au Kursaal de Dunkerque en 1997
Pour l'anniversaire des 20 ans de l’association Het Reuzekoor
archives vidéos association Het Reuzekoor, Dunkerque (source : probablement Ville de Dunkerque)
- Reuzelied
- Amazing Grace, paroles françaises et harmonisation d'Albert Creton
- Les Babordais
- Le Horlepiep
- Dunkerque la flamande, paroles d'André Devynck†, musique de Marieke
Musiciens : Marieke (clavier, chant) Robert Leroy (violon), Jean Paul Dozier
(flûte à bec), Cédric Alexandre (contrebasse) ; cornemuses : Bernard
Brousse, Denis Clipet, Laurent Claeys, François Dziudzia
Danseurs : Pierre Collache, Christophe Plovier, Frédéric Rau, ?
Le Pierlala : Christophe Plovier
Association Het Reuzekoor : rétrospective des activités 1987-1991
Rétrospective des activités de l'association :
répétitions de la chorale, la revue Platch'iou, le groupe de danse d'épées, les publications de disques
voyage à Llangollen (Pays de Galles) du 7 au 11 juillet 1991
voyage en Israël en 1988
+ spectacle en 1986, à Grande Synthe, Palais du Littoral
- chanson 1789
- Bonjour, bonsoir, danse flamande
- Le Tourdion, chant et danse
- Donne un zo à mon oncle Co (Eugène Gervais)
- Sala, danse flamande
- une danse flamande
- Allons pêcheurs, chanson
- Schoon lief, chant et danse
- Notre Dame des Dunes, chant
- Sint Valentin danse
- Ma Seurtje, danse
- Chansons de St Martin
- Geeft wat om den rommelpot, chanson du rommelpot
- Le Carillon de Dunkerque, danse
- Steep, danse flamande
- La Grise, chanson, paroles André Devynck, musique Marieke
*******
Le 30 janvier, rue de la Gare à Rosendael, deux résidences ont été inaugurées près de l'ancienne gare de Leffrinckoucke. On les a nommées Het Reuzekoor et Marieke en Bart.
source des photos, les 3 premières : CD ; les suivantes : Maison de Quartier de la Tente-Verte
publié le 2/4/2022 mise à jour le 15/5/2022 ajout d'un lien vers France Musique
mise à jour le 5/2/2025 ajout d'un entretien vidéo
Vient de paraître le pavé tant attendu : 671 pages, abondamment illustré et préfacé par Jean Lebrun de France Culture.
La complainte criminelle – reproduite sur une feuille illustrée, ou « canard sanglant » – narrait un fait divers marquant sur un air connu. Après son âge d’or de 1870 à 1940, elle s’est effacée derrière la radio et la télévision. Écrite par des auteurs le plus souvent anonymes et interprétée à voix nue par ses colporteurs, elle exprimait l’horreur des crimes du temps pour mieux la mettre à distance.
Pionnier, l’ouvrage donne à lire, voir et entendre cette production populaire, foisonnante et méconnue. En même temps qu’il décrit son histoire, il éclaire d’un nouveau jour maintes affaires, oubliées ou non : Landru, Violette Nozière, Dreyfus, Stavisky… Et, à l’heure des réseaux sociaux, il donne à réfléchir sur la médiatisation du fait divers qui n’est plus chanté en plein vent.
On y retrouve un chapitre sur Léon Déplanque, l'un des dernier chanteur de complaintes criminelles actif dans notre région jusque 1945, déjà présenté sur ce blog.
Créé par Patrice Heuguebart et le CEM Smitlap en 1996, sur le Mont des Cats dans le parc de la villa Marguerite Yourcenar, le festival déménage à Cassel en 2000 à la demande du Conseil Général, qui a d'autres projets pour ce lieu emblématique.
illustration de Marc Lequenne (1948-2008)
Deux vidéos : filmeur Dominique Bommel
En 2002
Escavèche :
Vincent BRUNEL : mandoline, chant
Pierre GOETGHELUCK : cornemuse, chant
Didier GRENON : accordéon diatonqiue
Gabriel LENOIR : cistre, chant
Mouchafou :
Caroline AIELLO : accordéon diatonique
Julien BIGET : guitare, bouzouki
Christophe DECLERCQ : violon
Fabien DUBARRE : cornemuse
et aussi :
La Piposa (mené par Bernard Boulanger); 't Kliekske (mené par Herman Dewitt); The Red Ackel Pipe Band ; Ti Jaz
Contrabanda ; Speelmanslag (mené par Jacques Leininger); La Fraternelle des Cornemuses du Centre ; Sac et Refrappe (mené par Michel Lebreton); Duo Bertrand avec Anne-Lise Foy
Malicorne, tout juste créé en septembre de l'année précédente, est invité par Jean-Louis Montagut grâce à ses contacts avec le Centre Américain de Lionel Rocheman, avec qui avait organisé un festival mémorable en mai 1973, le premier du genre dans le département.
Il nous raconte :
L’année 1974 : le décollage du folk à Rosendael
Ce fut en effet cette année là le décollage du folk pour Dunkerque. Le 17 janvier, premier concert de l'année avec Malicorne. La disposition de la salle polyvalente a été modulée, la scène, très basse, est située dans un coin près de la fenêtre, et malgré une contenance modeste, 100 places environ la salle fut aux trois quarts pleine. Assis sur des praticables en gradin, les spectateurs étaient plus hauts que la scène et avaient une sorte de vue plongeante du meilleur effet. Vu d’aujourd’hui, quand je relis la lettre de Marie Yacoub, je pense que c'était déjà presque un exploit d'avoir chez nous Malicorne débutant, dès la sortie de son premier disque, Pierre de Grenoble. Inutile de préciser que la soirée fut excellente. La sono ne nous dérangeait pas, il n’y en avait même pas besoin. Pour la petite histoire, pour faciliter les choses et réduire leurs frais, nous logions nous-mêmes les groupes dans nos appartements, du moins ceux qui avaient de la place, ce qui était mon cas. Malicorne logea ainsi chez moi à Malo les Bains. [Marie sur le canapé et Gabriel, Laurent et Hugues dans des sacs de couchage sur des matelas au sol]
C'est le début d'une série de concerts folks, avec Ar Skloferien, Cambalache, Larry et Barry, etc.
coupures de presse et photo : archives de Nicole Dewaele†